Centrafrique : Que dit la MINUSCA face à la crise Centrafricaine qui perdure ?

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Bangui, le 13 janvier 22

Nul doute si jusqu’à maintenant la crise Centrafricaine ne finit pas, c’est parce que certaines puissances de l’ombre œuvrent nuit et jour pour la maintenir afin de bien exploiter les ressources naturelles. Sinon, comment peut-on expliquer que présente en République Centrafricaine depuis plus de sept ans et dotée d’un mandat dit robuste, avec de gros moyens la Minusca ne parvient pas à maintenir ne serait-ce que la stabilité dans ce pays ? Comment peut-on expliquer la présence de la Minusca et de la reconduite chaque année de l’embargo sur les armes à l’endroit des forces de défense et de sécurité alors que de l’autre côté, les groupes armés se ravitaillent en armes et minutions ? sans doute il y’a des intérêts à préserver, par conséquent la crise doit continuer et au besoin être alimentée.

Personne n’ignore aujourd’hui que les forces armées centrafricaines ont montée en puissance ces dernières années grâce à plusieurs formations qu’elles ont suivi dont celles données par des instructeurs russes dans le cadre des techniques de combat, le maniement et la maitrise des armes, etc. L’expérience à démontrer que grâce à ces multiples formations, les forces armées centrafricaines appuyées par les alliés russes et rwandais ont libéré plus de 90% du territoire occupés il y’a quelques années par les groupes rebelles en seulement trois mois.

Si aujourd’hui certains groupes rebelles et plus particulièrement l’UPC de ALI Darassa tiennent et la CPC du général de brousse sont encore opérationnels dans leur jeu de cache-cache, c’est parce que d’une part ils ont l’appui des puissances occultes, et d’autre part l’embargo sur les armes en provenance de la République Centrafricaine continue d’être prolongé privant ainsi les forces loyalistes d’un véritable soutient de cette communauté internationale. Il faut le dire cet embargo est injuste, inhumain et sadique. Il place aujourd’hui les forces de défense et de sécurité dans une situation où elles ne peuvent pas véritablement remplir leur mission bien que la volonté y est. Comment peut –on avoir une conscience et dormir tranquillement sachant que d’un côté les groupes armés se ravitaillent au vu et au su de tous alors de l’autre côté les FACA sont privés d’armes ? Le conseil de sécurité qui chaque année décide de la reconduite de l’embargo se soucie-t-il du sort des Centrafricains ?

Il faut le noter et ce, pour de vrai, l’embargo sur les armes empêche la défaite finale des rebelles et des mercenaires. Il faut aussi retenir que c’est le principal combat du président de la République Centrafricaine le Pr Faustin Archange Touadéra et c’est ce qui lui a valu la diabolisation de l’occident et plus particulièrement de son ancienne colonie la France qui voit de mauvais œil sa relation avec Poutine.

L’embargo doit être sans condition levé et permettre à ce que les zozos de la CPC qui attendent que le dernier mot des FACA soient neutralisés. Qui vivra verra !

   

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