Depuis l’accession du Président Faustin Archange Touadéra à la magistrature suprême de l’Etat, la démocratie a belle allure en République centrafricaine. De par sa définition universelle, c’est le pouvoir du peuple par le peuple et c’est justement ce que les Centrafricains sont en train d’expérimenter. C’est le peuple qui dicte sa volonté au Président de la République, Chef de l’Etat. C’est pourquoi, les Centrafricains doivent être fiers et ne doivent recevoir de leçon de démocratie de personne. Et pour cause ?
Après presque 12 ans dans les hautes sphères du pouvoir, le Pr Faustin Archange Touadéra a bien appris comment gérer le peuple en démocratie. Cette longue expérience qui lui a permis d’être à l’écoute des Centrafricains et de faire ce qu’ils désirent pour les gouverner tranquillement. Malgré les grandes théories politiques des uns et des autres, les critiques acerbes, l’homme a gardé le cap et son peuple lui a finalement donné raison. Chaque fois que le peuple sort pour réclamer quelque chose, le Président Touadéra lui donne. La dernière sortie est celle concernant la demande d’une nouvelle Constitution. Malgré ses hésitations et sa volonté de laisser le temps au temps, le peuple a été souverain. Sous la pression des Centrafricains, le Président a courbé l’échine pour organiser le référendum constitutionnelle qui a vu la victoire du oui. Un acte qui a grandi la politique centrafricaine et marqué les esprits un peu partout dans le monde.
Aujourd’hui, il est question des élections locales et régionales que l’opposition démocratique menace de boycotter. Elle fait de cette question son cheval de bataille et fait croire sans sa participation à ces consultations, elles ne seront pas valables ou crédibles. Que nos hommes politiques se détrompent car, avec le Président Touadéra, c’est le peuple centrafricain qui a le dernier mot. Comme pour le référendum constitutionnel, la dernière décision dépendra du peuple seul. Touadéra ne sera qu’un observateur et ce sont les Centrafricains qui vont décider. Dans la vie, il y a souvent des choix à faire. Soit on va aux élections, soit on les boycotte. Lire cours à l’opposition démocratique de participer ou non aux consultations locales et régionales. Sa participation ne donnera pas plus de valeur à celles-ci du point de vue des Centrafricains c’est-à-dire des concernés par ces élections. Quand bien même certaines organisations ou institutions veulent faire croire que l’absence de l’opposition à ces opérations électorales serait une catastrophe.
Loin des Centrafricains tout esprit d’imposition de quel ordre soit-il. L’extérieur ne va pas nous imposer la participation ou non de l’opposition à ces élections. Il ne va non plus nous conditionner le financement desdites élections par la participation de cette opposition démocratique. Et les centrafricains ne sont pas prêts à accepter un dialogue de plus qui aboutissent toujours aux mêmes résultats. Dans presque tous les cas de figure, le Président Touadéra doit toujours consulter son peuple pour ne pas tomber dans les erreurs qui nous font tourner en rond comme l’avait si bien dit un imminent Chef d’Etat centrafricain. Force est de constater aujourd’hui que dans certaines chancellerie, l’idée d’un dialogue entre le pouvoir en place et l’opposition est en gestation. Loin de nous tout esprit d’aller à l’encontre de la paix. Cependant, notre altruisme ne peut être considéré comme un chèque en blanc pour que des gens impopulaires puissent se prévaloir des prérogatives qui ne sont pas les leurs.
Quoi que la communauté internationale fasse pour le retour de la paix sincère, serait une bonne initiative. Mais, nous emballer dans des labyrinthes pour encore nous faire perdre du temps, serait tout simplement cruel. Quel est l’agenda caché de ceux qui veulent coûte que coûte que l’opposition démocratique prenne part aux élections locales et régionales afin qu’ils les financent ? L’avenir des Centrafricains est aujourd’hui entre leurs propres mains avec le Président Touadéra et non ailleurs. Suivez-notre regard !
