A quel dessein certains députés font l’objet d’humiliation et de frustration à l’extérieur du pays ?

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Bangui, le 15 avr. 22

Les Centrafricains font face ces derniers temps au niveau international aux pratiques malapprises à leur égard. Ces comportements qui sont hors pairs et dénoncés à plusieurs reprises, sont diligentés contre les autorités centrafricaines jugées proches du pouvoir en place. Sont-elles victimes d’un complot diplomatique ou ils paient le prix de la politique objective du Président Touadéra ? C’est la seule question qui taraude les esprits des uns et des autres. Comment peut-on en arriver à ce niveau ?

 En effectuant des missions en Europe, précisément en France, certaines personnalités centrafricaines font l’objet de frustration et autres traitements que nous pouvons qualifier d’humiliation. Des ministres en passant par certaines personnalités de la Présidence de la République, c’est au tour des honorables députés centrafricains qui paient le frais ces derniers temps.

Pour rappel, des personnalités citées ci-haut se sont vues refuser le visa par l’Ambassade de France pour des raisons de leur proximité avec le pouvoir de Bangui. Ceux qui ont la chance d’effectuer des voyages en France, ils font face à des actes au niveau de l’aéroport Roissy Charles De Gaulle, comme s’ils sont bandits à traquer.

Comment comprendre que certaines personnalités centrafricaines qui sont détentrices des passeports diplomatiques ou alors bénéficient d’immunité en tant que membre du gouvernement voire parlementaire, puissent subir de tels comportements de la part des autorités françaises ?

Qu’est-ce qui se cache réellement en dessous de ces pratiques qui visent à démontrer clairement que les autorités centrafricaines n’ont plus droit de cité ou de passage en France. La RCA et la France ont des liens historiques que personne ne peut nier. Si aujourd’hui, les relations politico-diplomatiques entre ces deux pays ne sont pas au beau fixe pour des raisons que tout le monde maitrise, les Centrafricains n’ont pas droit de mettre pied en France.

« La RCA ne rejette personne et il y’a de la place pour tout le monde sans exception. L’essentiel est qu’il faut penser au développement de ce pays », Avait déclaré le Président Touadéra.

C’est le même son de tambour chez le Premier Vice-président de l’Assemblée nationale, Evariste Ngamana qui, lors d’une conférence de presse, a déclaré pour sa part en tant qu’élu de la nation que : « La RCA ne chasse pas la France et il n’y a aucun sentiment antifrançais ». Les mots de ces deux personnalités centrafricaines nous édifient à suffisance que les Centrafricains ne sont pas des xénophobes mais ces derniers paient injustement le prix de leur solidarité, leur bienveillance et reconnaissance envers tous les pays amis qui l’appuient dans son élan de stabilité et de développement.

Si nous assistons actuellement au changement de mentalité des Centrafricains qui ne veulent plus de la coopération tordue ou la diplomatie négative, c’est une sorte de message fort qui se lance à l’endroit des pays extérieurs qui doivent respecter la RCA qui jouisse d’une souveraineté internationale.

@JLG

 

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