Centrafrique : Robert Yamo Ebako fait le bilan de son exercice en tant que Sous-préfet de Boali

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Bangui, le 07 janv.-20

Robert Yamo Ebako Sp de Boali

 

Dans une grande interview accordée à votre site lepotentielcentrafricain.com, M. Robert Yamo Ebako a dressé le bilan de ses actions depuis qu’il a été nommé Sous-préfet de Boali. Cette personnalité qui fait partie des meilleurs élèves qui mettent en pratique la politique de « rupture » prônée par le président Faustin-Archange Touadéra, se pointe toujours tous les fronts en ce qui est de la mise en application des grandes orientations du président Touadéra et du premier ministre Ngrébada, concernant la mission qui lui est confiée pour le développement de la localité sous sa juridiction. Dans ses propos, ce dernier a commencé par témoigner de sa gratitude et reconnaissance au premier ministre Firmin Ngrébada sous la très haute impulsion du président Faustin-Archange Touadéra, tout en souhaitant la bonne année 2020 à tout le peuple centrafricain et la population en particulier.

 Lepotentielcentrafricain (LPC) : Monsieur le Sous-préfet bonjour, nous voici au nouvel an 2020, faites-nous le bilan de votre exercice, en termes de la situation générale de la Sous-préfecture de Boali sur le plan sécuritaire, administratif, les réformes que vous avez engagées  depuis que vous êtes nommé ?

Robert Yamo Ebako (RYE) : Vous savez, comme j’ai l’habitude de dire haut et fort que lors de ma prise de service ici, on a été reçu par le Chef de l’Etat qui nous a donné des grandes orientations. Et c’est ce que nous faisons en mettant en application la politique du gouvernement et celui du Président Touadéra.

Depuis que j’ai pris service à Boali en tant que Sous-préfet, j’ai tenu une grande réunion avec la jeunesse de Boali où on a débattu de plusieurs sujets. A travers cette réunion, je leur ai posé la question sur l’absence de nos compatriotes peuls dans la localité qui vivait toujours avec nous ?

Puisque dans sa politique, le Chef de l’Etat a prôné toujours le vivre-ensemble. Mon arrivée à mon poste de service est coïncidé avec la fête du 1er décembre, célébrée en différé à Boali où à travers les réunions avec les associations, les jeunes, les forces de sécurité, on était parti au village Kouzou-Ndoro pour passer du temps avec nos compatriotes peuls  dont j’ai profité de l’occasion pour véhiculer le message du président Touadéra à ces derniers concernant leur participation à la fête du 1er décembre ensemble avec leurs frères chrétiens.

Et c’est ce qui est effective le jour-j de la fête où les deux communautés ont festoyé ensemble. Après cela, j’ai tenu une réunion avec les services déconcentrés de l’Etat, en vue de leur parler du respect de l’heure du travail où les consignes ont été données pour le bon fonctionnement des services.

J’ai effectué des visites inopinées dans l’hôpital de Boali où avec le médecin, on a visité les différents services. Après ces constats où il n’y a pas d’électricité dans certains services. Puisque le président Touadéra a insisté sur la question de santé, l’éducation, l’agriculture…dans sa vision politique, je ne peux pas accepté que les choses très mal.

Alors, qu’est-ce que j’ai après ! Boali est à l’entrée de Bangui, et il y’a trop de cas d’accident au niveau de la colline de Kassango. J’ai fait une plaidoirie auprès du président de la République qui est venu personnellement nous remettre la clé d’une ambulance, parce que, depuis plus de 5 à 6 ans, l’hôpital de Boali n’a pas d’ambulance.

Vous allez voir l’axe Lambi où j’ai négocié avec la Minusca qui a donné son accord pour construire deux ponts pour faciliter la circulation des personnes et des biens. Moi, je n’attends par le président Touadéra ni le premier ministre Ngrébada pour agir. Je mets toujours les mains en poche pour agir. Après un tour au Lycée, j’ai constaté qu’il n’y avait des tables-bancs, les élèves s’asseyent à même le sol. Après mon négociation auprès de la Minusca, les choses ont été faites.

Toujours avec mes plaidoiries auprès du président Touadéra et le premier ministre Ngrébada des gestes ont été fait dans ce sens pour les écoles primaires. Au niveau des travaux de Boali 3 qui ont été interrompus suite à la crise militaro-politique, le président Touadéra tient mordicus au développement de la Sous-préfecture de Boali dont les populations de cette localité l’ont beaucoup voté. Voilà ce que je tiens à vous dire par rapport à la première question.

LPC : Parlez-nous de votre secret en ce qui est du bon service qui est réputé à travers les témoignages des populations de la localité voire les fonctionnaires et agents de l’Etat affectés ?

RYE : Vous savez que les fonctionnaires et agents de l’Etat affectés dans la localité, peuvent témoigner ce que je fais. Vous êtes journaliste, c’est à vous de mener votre investigation pour recueillir les avis de mes administrés. Je ne peux pas me juger moi-même ! Il n’y avait de cohésion entre les fonctionnaires, mais dès que je suis arrivé, je les ai réunis pour leur parler.

Moi, j’ai ma politique, car le président de la République m’a fait confiance en me nommant ici à Boali. Les fonctionnaires je dois les défendre jusqu’au bout comme je l’ai pour la population. Voilà ma politique ! Voilà ma politique !

LPC : Quelles est donc les grandes actions que vous comptez réaliser pour cette nouvelle année dans la Sous-préfecture de Boali pour le bonheur de vos compatriotes de cette localité ?

RYE : Je pense qu’on est qu’au mois de janvier, je suis en train de préparer une feuille de route que j’ai arrêtée depuis 2019. Je pense que y’a beaucoup à faire. Je vais lancer des cris de cœur. Nous avons des petits projets à faire jusqu’au niveau de Boali 2, Boali chute qui est grand ! Donc, il faut un centre de santé qui peut permettre aux femmes d’accoucher rapidement et que les enfants puissent être soignés en cas d’une maladie.

Ce projet concerne également l’axe Lambi où il fallait construire un poste de santé pour l’intérêt de la population.

LPC : Que diriez-vous sur votre récent déplacement effectué en Chine ? Qu’est-ce qu’on peut retenir de ce périple ?

RYE : Je pense que j’ai fait le déplacement dans le but d’un séminaire à l’endroit des pays africains francophones sur le gouvernement intelligent, sponsorisé par la République Populaire de Chine et organisé par l’Association pour la promotion de la coopération économique et technologique internationale de Shenzhen du 13 novembre au 10 décembre 2019. Nous avons vu beaucoup de chose. Ce qui a retenu mon attention, c’est que, nos amis les chinois ils travaillent mieux chez eux. Vous savez, l’intelligencia et la nouvelle technologique, c’est leur affaire. Ils n’ont parti de rien pour développer leur pays. Mais, je ferai mon rapport pour déposer au Département, et au Chef du gouvernement pour lui tenir faire-part. Je vais vous remettre une vidéo sur la présentation de la République Centrafricaine lors de ce séminaire.

LPC : A quand les commerçants vont regagner le nouveau marché construit ?

RYE : Vous savez Monsieur le journaliste, je vous le dis qu’on a commencé à construire ce marché, on a sensibilisé, éduqué tout le monde. J’ai demandé procureur de me faire le délibéré du marché et ce qui a été fait. Alors, ils sont contraints de regagner le nouveau marché et la nouvelle gare-routière qui est en projet. On va aller petit à petit, d’ici quelques jours, je vais tenir encore une grande réunion avec les koli et wali pour leur dire de regagner le nouveau marché. C’est un travail qui va se faire bientôt.

Quel votre message de fin ?

C’est que, je lance un message fort à toute la population de la Sous-préfecture de Boali. J’ai été toujours à leur chevet, toujours avec mes compatriotes de Boali, car sans eux je ne peux pas fonctionner et sans moi, ils ne peuvent pas fonctionner. On doit serrer les coudes, parce que moi, je veux à ce qu’on soit toujours ensemble. Quand je prends une initiative, les populations respectent pour le développement de la ville et moi je compte toujours sur elles et je leur fait confiance. Je leur ai dit merci pour les trois années qu’on a passées ensemble.

 

Je vous remercie Monsieur le Sous-préfet.

Propos recueillie par Hervé Bianh,  

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