Yannick Djollo de l’APD rétorque et met en garde Godfroy Luther Gondje-Djanayang pour ses élucubrations non fondées à propos de la Nouvelle Constitution réclamée par le peuple souverain

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Bangui, le 27 mars 22

Le peuple est souverain, donc sa volonté doit être prise en compte, car ces derniers temps, nombreuses sont les associations et mouvements de la société civile qui exigent la Nouvelle Constitution qui prend en compte les réalités actuelles.

Dans cette optique, le Mouvement Action pour la Paix et le Développement (APD), à travers son coordonnateur Yannick Djollo aussi cadre de l’éducation Centrafricaine vient de faire une sortie médiatique au courant de laquelle il a montré la nécessité d’avoir une nouvelle Constitution et le coordonnateur a profité de ce moment pour mettre en garde le Collectif Ne Touche Pas à ma Constitution de Godfroy Luther Gondje-Djanayang qui a sais à tort le comité d’organisation a tort demandant à ce que le mandat Présidentiel ne soit pas révisé. Une honte de la part de ce collectif qui ne connait les réalités actuelles du peuple Centrafricain et se permet de défendre que les intérêts Français, le peuple centrafricain n’est plus bête et ce n’est plus à l’époque de la colonisation   pour que la France puisse dicter ses lois à la RCA qui est aussi un pays indépendant.

Ainsi pour Yannick Djollo, coordonateur de l’Action pour la Paix et développement,  la polémique autour d’une Nouvelle Constitution est une préoccupation majeure, c’est une question de destinée et de devenir, parce que la Constitution du 30 Mars 2016 a été adoptée dans un contexte militaro-politique à l’époque de transition sous la gouvernance de la Transition de Samba-Panza Cathétrine. A cette époque d’adoption de cette Constitution, la gestion du pouvoir était répartie.

Les irrégularités constatées dans l’actuelle constitution ne permettent pas d’engager certaines réformes dans les grandes institutions de la République tel que souhaiter par l’opposition démocratique et ses antennes de la France comme le mouvement ne touche pas à ma constitution de monsieur Godfroy-Luther.

On ne peut vouloir une chose et son contraire. Si on veut réformer les institutions, il faut nécessairement passer par l’adoption d’une nouvelle constitution en vue de combler certaines lacunes. Nous savons tous dans quel esprit la constitution du 30 Mars 2022 a été adopté. Une constitution entrée en vigueur sous l’influence des groupes armés qui avaient occupés à 80% le territoire et que ceux qui crient aujourd’hui se plaisent à le dire haut et fort.

Il n y’a pas de question tabou et que toutes les velléités doivent être débattues à l’issue de ce dialogue.

« Il ne suffit pas de rester en France et se réclamer du mouvement ne touche pas à ma constitution pour prétendre défendre le peuple Centrafricain. Ce mouvement que monsieur Godfroy-Luther se réclame ne défend pas les intérêts du peuple Centrafricain mais bien au contraire ceux de la France qui lui a offert l’asile » a lâché le coordonnateur de l’APD.

Notons que comme l’opposition démocratique et certaines organisations de la société civile qui sont aujourd’hui en crise de légitimité, la question de doter la République Centrafricaine d’une nouvelle constitution est une ligne rouge à ne pas franchir. Une interdiction comme s’ils avaient le titre foncier de la RCA et que tout doit se passer sous leur bénédiction. Adopter une nouvelle constitution ne renvoie pas à l’idée de modifier l’article 150 qui parle du mandat Présidentiel.

« La nouvelle constitution est réclamée par le peuple souverain qui trouve dans l’actuelle foi fondamentale des incohérences qui ne cadrent pas aux réalités centrafricaines. Il est bien beau de rester en France et prétendre parler au nom du peuple mais il est encore judicieux de vivre dans le pays pour bien connaitre les vraies réalités de ce que le peuple traverse. Ne touche pas à ma constitution de Godfroy-Luther et ses zinzins cherchent à manger auprès de la France, qu’ils soient concentrés sur ce qui regarde la France » a renchéri le coordonnateur de l’APD.

Signalons que même les Centrafricains de la diaspora ont pris part au dialogue républicain qui se déroule actuellement. Monsieur Gorfroy et ses complices doivent faire preuves de réalisme. « Nous voulons avoir des nouvelles idées avec le renouvèlement de la classe politique. Lorsqu’on ne s’’arrête pas à un moment donné pour pouvoir évaluer tout ce qu’on a fait pour le pays, je pense à mon humble avis qu’on ne pourra jamais y parvenir. Le peuple pour l’instant aspire à la paix, à la sécurité et à un politique qui favorise la création de l’emploi. La jeunesse veut être canalisée et à confiance à ses institutions et à ses autorités. A Chaque fois que cette jeunesse crie, sa voix est écoutée » a précisé monsieur Yannick Djallo.

 C’est dire que la jeunesse soutient ce que font les institutions de la République. « Donnons la chance à ceux qui travaillent pour le bien être de cette jeunesse. Ceux qui crient aujourd’hui sont certes des Centrafricains, mais qu’ils reviennent au pays et démontrent comment la constitution doit être modifiée comme ils le pensent. Qu’ils proposent aux Centrafricains un projet de société. Il ne faut pas crier haut et fort les bassesses du pays. Cela ne nous honorent guère. Le peuple Centrafricain est mature. Arrêtons avec la démagogie, construisons notre pays en donnons de la crédibilité à ceux qui nous gouvernent. Si monsieur Godfroy est vraiment Centrafricain, qu’il entende raison et qu’il tient compte des vécus du peuple. Je rêve que le mouvement ne touche pas à ma constitution revienne au pays et soit créateur d’emploi que de dire des choses qui mettent à mal la quiétude des Centrafricains » a conclu monsieur Yannick Djollo en réponse au mouvement ne touche pas à ma constitution.

Par: Ephrem YALIKE

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