« L’échec ou le succès de ce Dialogue ne sera pas retenu à la charge des pouvoirs publics uniquement», dixit TOUADERA,

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Bangui, le 27 mars 22

La grandeur d’un Etat réside dans la capacité de ses politiques de pouvoir faire front lorsque tout semble perdu. C’est dans ce contexte que le président de la République Faustin Archange Touadéra dans sa logique de changer la donne a exhorté à tous les participants à ce dialogue dit de réconciliation d’œuvrer à ce que les débats soient d’une franche collaboration.

Le monde nous regarde et voudrait voir jusqu’où les Centrafricains peuvent par eux-mêmes sauver leur patrie. Le président Touadéra dans son discours d’ouverture a expliqué les enjeux de cette rencontre qui se veut patriotique voire un lieu d’examen de conscience des uns et des autres : « Le principal enjeu qui nous rassemble aujourd’hui, c’est de savoir que devons-nous faire pour que la République Centrafricaine, notre pays, dans un environnement mondial très évolutif, redevienne un havre de paix, un pays uni, respecté sur le plan international, un pays où le travail est le seul moyen d’ascension sociale et non la violence », a-t-il souligné.

On sait tous que les Centrafricains depuis le Forum de Bangui en passant par la constitution du 30 mars 2016 ont clairement exprimé leur volonté de mettre un terme à une longue période d’impunité source de plusieurs maux qui minent le développement de ce pays. Or, en valorisant le dialogue républicain, les Centrafricains s’engagent une fois de plus à opter pour la démocratie et ces acquis doivent être pérennisés « Comme je l’ai indiqué en d’autres circonstances, cette démocratie retrouvée, pour être viable, doit être entretenue par un dialogue constant, constructif et sincère. Elle requiert la participation active de chaque citoyen centrafricain, de chaque composante de la société », souhaite le président Touadéra.

On sait tous que l’homme par essence est un animal politique en ce sens qu’il est social et sociable ne pouvant s’épanouir qu’en étroite collaboration avec les autres êtres de son milieu. Les Centrafricains ne sont pas différents de ces êtres supérieurs qui sont animés de la conscience, instance normative de l’agir humain qui se veut capable de résoudre les différends par le canal du dialogue.

Une victoire se pointe à l’horizon et les Centrafricains qui doivent conjuguer leurs énergies et profiter de cette occasion pour maintenir, allumée la politique du président Touadéra qui se veut un creuset de rassemblement de tous les Centrafricains soucieux de la stabilité du pays. « Ce dialogue républicain que nous voulons tous sincère et constructif, permettra, je l’espère vivement, de constituer un front républicain pour la défense de la paix et de la sécurité, la stabilité politique et institutionnelle, la réconciliation nationale. Je souhaite que ces assises soient riches et fructueuses à la hauteur de la qualité des participants et que seule la République Centrafricaine gagne ».

Les Centrafricains doivent prendre en compte cette volonté du président Touadéra d’unir les populations centrafricaines dans une même maison qui est celle de la paix et du vivre ensemble. Tout le monde est concerné par ce grand chantier de la reconstruction nationale.

Le dialogue de dernière chance qui s’ouvre en terre centrafricaine dans un contexte particulièrement marqué par les conséquences économiques et sociales du COVID-19, les impacts négatifs des changements climatiques et du bouleversement de l’ordre mondial, prouve, aux yeux du monde, que la République Centrafricaine, notre pays en partage, est résolument engagée dans la voie de la démocratie et de l’Etat de droit. Il faut alors une franche participation des uns et des autres pour que ce dialogue ne soit pas de trop : « Comme vous constatez avec moi, le programme est dense et porte sur des thématiques variées. Cela permettra de couvrir les diverses préoccupations exprimées par les forces vives de la Nation lors des consultations nationales que j’ai personnellement conduites du 19 avril au 4 mai 2021 ».

L’heure du patriotisme a donc sonné pour que les Centrafricains se réconcilient envers eux-mêmes et remettent le pays sur les rails du développement. Il n’est jamais trop tard.

 

@Hervé Binah

 

 

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