Bangui, le 04 mai 23
C’est le constat fait par la plupart des Centrafricains qui aiment leur pays avec le bitumage de l’avenue des Martyrs et le rétablissement de l’électricité. Ces deux actes combien louables, ont fait que la cote du Président est en hausse.
La poussière, en empruntant le tronçon qui va du lycée de Miskine au croisement du 8ème arrondissement était telle que, tous les usagers et les riverains se plaignaient de cet état de chose. Aujourd’hui, ce problème est résolu au grand bonheur des Centrafricains et des usagers. Même la qualité des travaux est aussi appréciée. Nul n’est besoin d’être du MCU pour reconnaître que c’est une belle avancée. Quand les choses sont bien faites, il faut les reconnaître. Quand Touadéra avait instruit le gouvernement de financer ces travaux sur fonds propres, cela n’a pas tardé à se traduire dans les faits. C’est dire que nous aussi, avec nos maigres moyens, nous pouvons bien faire. Il suffit de savoir gérer le peu et d’être rigoureux. Ceux qui jetaient la pierre hier à Touadéra, empruntent aujourd’hui tranquillement cette voie. Notre espoir et de voir les travaux se poursuivre jusqu’au finish.
Que du croisement du 8ème arrondissement à l’aéroport international de Bangui M’poko même au marché Combattant, les travaux se fassent comme ils sont réalisés en temps raisonnable comme la première tranche. Si toutes les voies en chantier dans la capitale étaient faites comme celui des Martyrs, Bangui la capitale changerait radicalement de visage. Ce qui est sûr est le fait qu’avant la fin du quinquennat de Touadéra, la voirie sera réhabilitée en grande partie. Ce qui importe aujourd’hui, c’est la protection de ces ouvrages. Si nous sommes prompts à critiquer, il faut savoir aussi conserver de tels acquis. Cela ne fera que nous ramener en arrière si nous brûlons des pneus sur ces avenues en cas de manifestation. Centrafricains et usagers doivent faire la police pour protéger ces avenues contre les actes de vandalisme.
Concernant l’électricité, le réseau est presque normalement rétabli. Bangui qui était dans le noir, a renoué avec la lumière non seulement l’éclairage public mais aussi, dans les ménages. Les activités connexes liées à cette source d’énergie, ont repris de plus belle. Menuiserie, bar dancing, vente de l’eau, pâtisserie et autres sont opérationnels. Quoi de plus normal que d’avoir des routes bien faites et de l’électricité en permanence ? C’est tout ce que nous demandons aux princes qui nous gouvernent. Comme la route apporte le développement, celle-ci permet à la population, de vaquer librement à ses occupations et surtout en temps réel. Aujourd’hui, pour parcourir 100 kilomètres sur nos routes provinciales, il faut des heures pour ne pas dire des jours. Alors, la réhabilitation de nos routes ne peut que réjouir les Centrafricains. Ce peuple n’aspire qu’au minimum. C’est vrai que les temps sont difficiles avec la tension de trésorerie mais, le gouvernement peut faire le minimum.
Construire les routes, fournir l’électricité et de l’eau potable, donner les soins et l’éducation sont prioritaires pour le bien être des Centrafricains. Cela, le Président Touadéra le sait et travail dans l’ombre pour satisfaire son peuple avec les moyens de bord. Tel un chien qui veut mordre, Touadéra ne crie pas mais il réalise. Un fidèle à la devise du Président fondateur de la RCA, Feu Barthélemy Boganda.
@Hervé BINAH
