Bangui, le 08 février 18
Total Centrafrique s’oppose catégoriquement à ce que d’autre marketeurs que lui puissent accéder au dépôt de carburant de l’aéroport Bangui M’poko. Histoire de monopoliser ce dépôt.
De source rapproché du dépôt de carburant de l’aéroport Bangui-M’poko, le contrat de Total pour la gestion dudit dépôt tire déjà à sa fin. A cet effet, plusieurs marketeurs tout comme Total se bouscule pour offrir leurs services. Sentant la concurrence trop forte, Total utilise comme arme d’alerter Air-France comme quoi, l’aéroport de Bangui-M’poko ne répond plus aux normes internationales et par conséquent qu’Air France arrête de desservir Bangui.
Pure folie qui n’a pas de nom. Pourquoi la France à travers ses entreprises dans ces anciennes colonies ne veut-elle pas accepter la concurrence ? Qu’est-ce que Total a à voir dans l’aéronautique si non que de livrer ses carburants. A-t-elle les compétences nécessaires pour disqualifier un aéroport ?
Drôle de situation qui mérite que les autorités centrafricaines ouvrent grandement l’œil pour observer et analyser aux fins de prendre les mesures draconiennes qui s’imposent. La concurrence sur un produit est permise en Centrafrique qui dispose des textes réglementaires en la matière. Et nul n’est au-dessus des lois nationales qui doivent scrupuleusement être observées et mises en application par quiconque veut exercer un commerce dans le pays.
Total doit également s’y conformer et non utiliser des argots pour freiner les autres opérateurs économiques qui n’ont que le souci d’aider le pays à se développer.
Affaire à suivre !!!