Bangui, le 14 mars 18
Les choses sérieuses commencent du côté des militaires russes qui sont arrivés à Bangui depuis quelques deux mois seulement. Les hommes de Poutine qui n’ont rien à voir avec la Minusca, sont déjà en action à travers les vols de leurs petits avions de renseignements connus sous le nom de drone.
En effet, et sans pour autant chercher à inventer ce que l’on peut qualifier de secrets militaires ou encore de secret défense, il ne fait aucun doute que les agitations des groupes armés les plus hostiles au processus qui croient à tort ou a raison que rien ne peut les plier par rapport à leurs exigences qui sont connues par les autorités de Bangui et par la Communauté internationale, pour le simple fait que ceux-ci jouissent clairement d’importants soutiens endogène qu’exogène.
Selon certains Observateurs de la vie politique nationale, c’est justement la présence russe qui a motivé ces derniers temps les renforts en hommes (mercenaires) et en armements en faveur des groupes armés séléka du FPRC de Nourredine Adam, de l’UPC d’Ali Ndarass, de MPC d’Alkathim et d’un autre Front unis regroupant les seigneurs de guerre tels que Abakar Sabone et Abdoulaye Miskine dans les localités de Bria, Ndélé, Kaga Bandoro, Bangassou et autres.
D’autres Observateurs indiquent les russes sont d’ores et déjà en discussion avec les principaux leaders des groupes armés actifs précités ci-haut et il ressort de ce dialogue que ces groupes armés ont un délai pour choisir entre l’option de déposer volontairement les armes ou encore de refuser et se battre militairement avec les soldats russes.
Tout ceci laisse croire que les russes ne sont pas convaincus de la volonté des groupes rebelles de la séléka d’opter pour la solution pacifique qui est celle qui consiste à déposer les armes. C’est ainsi que les hommes de Poutine sont rentrés dans la phase préliminaire de la bataille contre les ennemies de la République Centrafricaine.
Dossier à suivre.
LPC,
