Prompt à la grogne des transporteurs qu 
e sont les conducteurs des taxis-motos, des bus et taxis, le ministre Bertrand Arthur Piri les a rassurés le vendredi 05 mai 2023. C’est lors d’une rencontre à son cabinet à Bangui que les deux parties se sont comprises et se sont séparées sur une bonne note.
Il vous souviendra que depuis quelques jours, les stations-service sont pris d’assaut par les consommateurs des hydrocarbures mais surtout, par les transporteurs en commun. Les queues devant ces stations qui n’en finissent pas, irritent ceux qui exercent dans le secteur des transports. Ayant projeté de manifester, le département de l’Energie fidèle à sa politique de communication s’est arranger pour rencontrer les organisations syndicales de ce secteur. Après les explications du ministre Bertrand Arthur Piri, les choses sont rentrées dans l’ordre.
La rencontre était axée sur les mesures d’accompagnement du gouvernement suite à la publication de nouveaux prix du carburant à la pompe. La situation de la gestion de la crise des produits pétroliers et la lutte contre les importations frauduleuses des hydrocarbures en République centrafricaine. Les questions liées aux difficultés d’approvisionnement du pays en carburant durant la campagne route et les préparatifs de la campagne fleuve qui s’annonce bientôt. Sur ces points, les responsables syndicaux ont été édifiés par les explications du ministre concernant la situation de saturation observée ces derniers temps dans les stations-service de la place.
Selon le ministre Bertrand Arthur Piri, cette situation est due aux difficultés des camions citernes qui n’ont pas été chargés à temps au Cameroun. C’est un problème que le département est en train de régler en collaboration avec les opérateurs de secteur pétrolier. Toutes les préoccupations des représentants syndicaux ayant été prises en compte par le ministre en charge de l’Energie, la grogne a baissé d’un cran. C’est tout ce que nous demandons aux membres du gouvernement Moloua. La communication ! Comme la nature a horreur du vide, quand il n’y a pas de communication, le vide laisse la place à l’invention, aux interprétations erronées et hasardeuses. Ce qu’il faut comprendre est le fait que certains membres du gouvernement n’ont pas d’arguments pour faire face à leurs administrés. C’est pourquoi ils ne préfèrent pas communiquer. Si certains le font et le font bien, il faut les encourager.
Comment les syndicalistes peuvent-ils donner les bonnes informations à leurs adhérents s’ils n’ont pas accès aux bonnes sources pour avoir les vraies informations ? C’est le cas des journalistes. Suivez-notre regard !
@Bienvenu ANDALLA
