Bangui, le 01 juin 22
En politique, chacun cherche à tirer l’épingle du jeu. Cependant, la vraie politique est celle qui prend en compte le destin de la population. En République centrafricaine ce n’est pas le cas. Les politiques surtout les opposants n’aiment pas leur pays. Et pour preuve !
On se souvient lorsque le président du KNK François Bozizé, revient au pays après une longue période passée en terre étrangère, les Centrafricains voyaient en lui, un homme déjà à la mesure d’une conversion et qui pouvait être utile pour la cohésion nationale et le vivre ensemble. Malheureusement avec la bénédiction de certains hommes politiques, tel n’a pas été le cas.
Dans ce pays des paradoxes, les ingrédients ne manquent pas pour affirmer à tort ou à raison que le pays est malade de ses hommes politiques. Les cas le plus récent est la création par François Bozizé membre de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) n’est qu’une illustration de la velléité de nos hommes politiques qui ne font que causer le désarroi au sein de la population.
Les leaders des partis politiques de l’opposition sachant la popularité du président du parti à la couleur orange, ancien parti-Etat, ont vite signé une alliance avec lui en créant la COD-20 dans le but de renverser le régime démocratique de Bangui. En recrutant les mercenaires pour déstabiliser le pays, les leaders politiques se sont montrés des véritables ennemis de la nation.
Même si les mercenaires venus du Tchad, du Niger, du Soudan et du Cameroun ont pris en le pays de Boganda en otage, il faut reconnaître que le pays est victime d’un complot ourdi de l’extérieur dans le seul but d’exploiter dans l’ombre ses ressources naturelles, ce patrimoine commun du peuple centrafricain. Les leaders de l’opposition auteurs de l’achat de nos ennemis répondront au tribunal de l’histoire. Pourquoi toujours s’appuyer sur les mercenaires pour détruire ce pays ?
Pour preuve, le président Patassé pour sauvegarder son régime avait fait recours aux milices du MLC de Jean-Pierre Bemba ancien chef rebelle et ancien locataire de la Cour pénale internationale (CPI) à la Haye. Ces troupes que soutenait Patassé s’étaient servies à satiété des richesses naturelles du pays sans pour autant que personne n’en parle. Le Centrafricain lambda n’avait que les yeux pour constater et les larmes comme lot de consolation. Depuis lors, les rebelles du Darfour, du Tchad, du Soudan du nord du Cameroun, ont pris goût du gain facile que représentent le sous-sol et le sol centrafricain. Les fruits de ce soutien n’ont pas profité au peuple centrafricain mais au chef rebelle du MLC à qui la faute si on est arrivé à ce niveau ?
Cette importation qui a ouvert la porte aux mercenaires expansionnistes dans le pays, est de nos jours l’une des erreurs qu’un politique qui aime son pays ne doit commettre. Cependant comme les Centrafricains ne savent pas regarder la vérité en face et comprendre que les rebellions ne profitent jamais aux populations, ils ont laissé libre cours au général François Bozizé de prendre le pouvoir par les armes grâce au soutien des mercenaires nigériens, tchadiens, camerounais et soudanais qui ont mis ce pays par terre fragilisant au passage son économie et l’instabilité de ses institutions républicaines.
L’ancien chef d’Etat-major de Patassé comme un fils qui ne fait que suivre le chemin du mal sans regarder les réalités en face, car dit-on, gouverner, c’est prévoir n’a pas eu les moyens pour récompenser ces mercenaires à donner la liberté à ses acolytes de piller ce pays avec la complicité de ces géniteurs. C’est ce qui se fait de nos jours avec les complices de la CPC. Les provinces centrafricaines sont prises en otage par ces criminels et ne veulent pas respecter les droits de l’homme. Les opposants devraient faire leur mea culpa au lieu de se consacrer sur la révision de la constitution surtout que leur histoire n’est pas en odeur de la sainteté.
@JACKO
