RCA : LE PRESIDENT FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA ENGAGE LA BELLE FORMULE POUR LA STABILITE DE SON PAYS

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Bangui, le 13 mars 2023

A la tête du pays suite à la confiance que son peuple lui a placée, le président Faustin Archange Touadéra est au centre de tous les efforts engagés pour la stabilité de son pays sur tous les plans. Et dans la droite ligne de ce mandat crucial pour que le pays retrouve la stabilité, émergence, accélération des réformes…sont au cœur des enjeux.

On l’a dit, l’image présidentielle est impactée par la séquence des actions réalisées. Certains cèdent même à la caricature facile, outrancière, de « révolutionnaire africain » et à des comparaisons de modèle. Pour Touadéra, c’était un prix à payer. Un moment qu’il faudra endurer. Dans l’action. Mais la véritable blessure, ce sont les violences dans l’arrière-pays, ces images que l’on croyait appartenir définitivement à une époque révolue. Ces démons de la guerre qui continuent leurs exactions qui endeuillent le pays. Malgré que les forces de défense et de sécurité avec leurs alliés, poursuivent le ratissage sur le terrain.

Du côté du régime en place, les choses sont certainement très claires. Il faut avant tout préserver la paix, la sécurité, la stabilité. Mais l’apaisement, la poursuite judiciaire à l’endroit des auteurs de tout acte, est l’un des points clés de l’action du président Touadéra.

Touadéra continue son mandat sur des bases solides. Il est au palais, maître des horloges, du timing. L’opposition, de son côté, sort fortement décrédibilisée de cette séquence. Avançant sans véritable programme ni projet, à part justement celui de la revanche, refusant de participer à la reconstruction du pays en pariant sur la déstabilisation du régime, se mettant hors la loi avec les rebelles de la CPC, les opposants politiques sont maudits par le Ciel et le peuple.

A dire vrai, le président Touadéra, dont l’ambition cherche à rassembler les différentes composantes de la nation, reste très largement uni avec son peuple. Alors que les tractations politiques, par les opposants qui sont de mèche avec les rebelles et les puissances occultes de l’étranger continuent de perturber la quiétude du peuple. La stabilité est une nécessité, une exigence vitale pour le développement du pays.

Comme le souligne un observateur de la scène, « il faut être deux pour danser». C’est dire que les politiciens doivent s’aligner derrière le président Touadéra afin de bâtir le pays. Touadéra malgré tout, est au centre de la mise en œuvre de la formule pour le développement du pays.

Mais l’enjeu véritable, l’enjeu historique, celui à hauteur de président, reste le même, fortement prégnant, consubstantiel à l’émergence. En tout cas, les opposants politiques doivent laisser ces comportements antidémocratiques, pour entrer véritablement dans cette voie de la reconstruction, et qui dépasse enfin les calculs politiques.

La RCA, elle, a beaucoup changé, et en même temps elle doit continuer la marche vers son émergence.

Il y a un plan et un programme. Une ambition qui est largement « écrite en grand et dans les détails » par Touadéra et des dignes filles et fils dont il s’est entouré. Il faut aller plus vite, plus loin, de manière plus agile. L’objectif est de doubler, à nouveau, la richesse nationale du pays. Il s’agit de moderniser l’État, de promouvoir l’inclusivité sociale, d’aider la jeunesse à participer pleinement à l’émergence, via l’éducation et la formation professionnelle.

Et surtout de pousser au développement du secteur privé, perçu comme la véritable clé. Et l’outil privilégié pour absorber le nombre impressionnant des nouveaux entrants sur le marché du travail. Dans quelques années, les centrafricains se verront augmenter leur nombre, dont une très grande majorité de jeunes de moins de 30 ans. Pour absorber cette vague démographique, l’innovation, l’entreprise, l’industrialisation du pays deviennent des priorités nationales, stratégiques.

Le chemin parcouru depuis quelques années permet de s’appuyer sur des bases solides. Les investissements massifs dans les infrastructures soutiennent la croissance économique. Dans certains secteurs, le pays est incontournable. Cette politique de croissance dépasse de loin l’exigence des chiffres ou les discours convenus sur l’émergence. L’économie est au cœur du projet social et politique. Un élément central de la stabilité. Le pays s’enrichit vite, mais il reste, là aussi, fragile, à cause des groupes armés. Investir dans la lutte contre la précarité et la pauvreté est une priorité en matière de stabilité. C’est le sens du grand programme social du président Touadéra, et aussi le sens des multiples programmes mis en œuvre.

La croissance économique génère également une forme de modernité, qui éloigne progressivement des clivages du passé. Les enjeux changent. Une classe moyenne est en train de naître. Et ce qui compte aujourd’hui pour une grande partie des Centrafricains, c’est l’emploi, la santé, l’éducation, les opportunités, l’accroissement de leurs revenus. La croissance bouscule les anciens schémas, lentement, mais sûrement.

Le pari de la modernisation. C’est l’un des points clés du programme présidentiel. Moderniser l’action publique, entrer dans une logique « d’État manager », qui impulse, qui oriente, qui favorise l’action du secteur privé. Qui régule en évitant la bureaucratie et les lourdeurs administratives. L’administration devient avant tout un catalyseur d’énergie. Le programme présidentiel prévoit un certain nombre d’actions : digitalisation des services publics, valorisation des talents, contrat de performance dans la haute fonction publique, promotion de la méritocratie, de l’éthique, de la lutte anticorruption, participation des citoyens, etc.

En clair, une véritable révolution pour un « appareil » souvent figé dans ses habitudes et ses faiblesses structurelles. Comme le souligne un spécialiste, « la réforme de l’État, c’est en premier lieu une question de budget, pour pouvoir agir sur la mise à niveau d’un système administratif encore très fragile. Et d’affectation de ces budgets. Entre le pouvoir politique, les syndicats, les entreprises aussi, il n’est pas facile de définir des priorités communes… » Et il faut tenir compte des résistances et des craintes d’une administration à qui l’on demande des changements systémiques pour être à la hauteur des défis de l’émergence.

Le débat est ancien et pourtant essentiel. Dans la bataille pour le développement, un service public de qualité est incontournable. D’autant plus incontournable que les enjeux sont et seront de plus en plus orientés vers un pays émergent.

La route ne sera pas simple. Comme le souligne ce haut responsable : « Nous avons le mérite de lancer le chantier, de tracer la voie. Mais l’État, c’est souvent perçu comme le métier des “politiques”, de ceux qui n’ont pas pu faire carrière ailleurs… Et c’est souvent mal payé. Recruter à haut niveau représente un véritable défi au moment où les talents sont tous portés vers le monde de l’entreprise. »

L’impératif sécurité. C’est t l’une des préoccupations majeures de Touadéra. Comment assurer la sécurité du territoire, comment protéger l’émergence face à la menace des mercenaires de la CPC qui sévissent dans le pays. La RCA, c’est aussi une forme de modèle d’ouverture, malgré ses tensions politiques internes. Un pays multiple, où l’église peut encore côtoyer la mosquée, où l’animisme voisine avec les monothéismes. Depuis 2016, l’État a fortement investi dans ses moyens de défense, de surveillance. Et de renseignement, aussi, en coopération avec les pays voisins, et l’appui des forces alliées. L’armée a fait l’objet de plans de modernisation. Des forces d’élite ont été mises en place. Le contrôle des frontières particulièrement renforcé. L’effort devra continuer tout au long des années à venir. L’émergence a un besoin vital de sécurité.

Le défi générationnel. Le projet présidentiel a de l’ambition. Pour Touadéra, l’histoire continue. Ce mandat s’avère crucial pour la stabilité et le développement de la RCA. Il est le président d’un pays d’opportunités et d’avenir, dont les progrès se mesurent à vue d’œil. Il est aussi le président d’un pays jeune et exigeant. L’éducation, la formation, l’emploi, l’égalité femmes-hommes restent au cœur d’une économie moderne. Les nouvelles générations cherchent leur place dans cette société en construction, dans le projet d’émergence.

@HERVE BINAH

 

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