RCA/FMI : LE GOUVERNEMENT CENTRAFRICAIN GAGNE UNE FOIS DE PLUS, LA CONFIANCE DU FMI AVEC UN NOUVEAU FINANCEMENT A HAUTEUR DE 34 MILLIONS DE DOLLARS

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Bangui, le 14 janv. 21

Dans sa politique de bonne gouvernance avec pour base logique, la « Rupture », le gouvernement centrafricaine et par extension, les Finances centrafricaines sont en santé et sont une fois de plus considérées comme une référence parmi les autres Etats de l’Afrique centrale. C’est dans ce contexte que le Conseil d’Administration du Fond Monétaire International vient une fois de plus en ce début d’année d’approuver le second programme économique et financier du gouvernement centrafricain à hauteur de 34 millions de dollars américain.

De quoi ne pas s’en réjouir de nos jours dans un contexte sécuritaire incertain où le gouvernement centrafricain a allumé toutes ses batteries pour faire de la République centrafricaine, un pays émergeant à l’horizon 2030 comme dans tous les autres pays du monde ? La victoire est au bout du soleil qui, progressivement s’élève avec des promesses qui rassurent un lendemain meilleur.

N’est-il pas reconnu dans ce monde très exigeant et globalisant que les Etats ont plus besoins des institutions fortes qui peuvent maintenir la santé économique ? Le Ministère des Finances et du Budget centrafricain sous la houlette de Henri-Marie Dondra confirme qu’effectivement, la Rupture prônée par le président Touadéra trouve sons sens de nos jours.

Malgré les agissements des opposants en panne de programme, l’assainissement des Finances publiques et des multiples reformes opérées au sein de ce Département ministériel avec la vision politique très éclairée du président Faustin Archange Touadéra, ont été des atouts pour gagner la confiance des financiers du FMI dont le Conseil d’Administration fait du Centrafrique, une référence dans la bonne gestion.

Qui pouvait imaginer que dans un contexte aussi trouble où les groupes armés ne font que supplicier l’économie du pays, le Conseil d’Administration du Fonds Monétaire International (FMI) trouve une équation de récompense et d’encouragement au gouvernement centrafricain en lui renouvelant sa confiance dans son second programme de la 2e et 3e revue de la facilité de crédit d’environ 34 millions de dollars américain. On se souvient que la pandémie à coronavirus a eu un impact considérable sur l’économie du pays avec les conséquences sur l’avenir des populations. La mise en œuvre du programme de lutte contre ce fléau s’est améliorée ces derniers mois et les autorités centrafricaines se sont efforcées que le financement d’urgence des donateurs soit utilisé de manière efficace et transparente pour lutter contre la pandémie.

Notons que le programme appuyé par le FMI vise à maintenir la stabilité macroéconomique, à renforcer la capacité administrative, la gouvernance et le climat des affaires, et à répondre aux besoins prolongés de la balance des paiements du pays.

Pour matérialiser cette confiance par la parole et les actes, M. Mitsuhiro Furusawa, Directeur général adjoint par intérim, a fait la déclaration suivante ; «La pandémie de Covid-19 a eu un impact substantiel sur l’économie de la C.A.R. mais semble être quelque peu contenue. La performance dans le cadre de l’accord FEC a été affectée par la pandémie et les insuffisances précoces des politiques et des réformes. La mise en œuvre du programme s’est toutefois améliorée au cours des derniers mois, au cours desquels les autorités se sont efforcées de garantir que le financement d’urgence des donateurs soit utilisé de manière efficace et transparente pour lutter contre la pandémie et atténuer son impact sur les plus vulnérables. Des progrès substantiels ont également été accomplis dans la mise en œuvre des réformes structurelles…Pour l’avenir, les autorités poursuivront leurs efforts pour soutenir la reprise économique et progresser vers la réduction de la pauvreté. Ils visent à donner la priorité aux dépenses sociales, à améliorer la mobilisation des recettes intérieures, à consolider le compte unique du Trésor et à renforcer la supervision du secteur public. Ils mettront également en œuvre des réformes pour renforcer la gouvernance et le climat des affaires, notamment à travers la soumission au parlement d’une nouvelle loi anti-corruption et la publication des marchés publics ».

On se souvient pour mémoire que lorsque le président Faustin Archange Touadéra prend le pouvoir en 2016 dans un pays en perte de vitesse, les Centrafricains n’imaginaient pas une sortie rapide de l’impasse au point où toutes les organisations mondiales tant financières que militaires, font confiance de nos jours à ce pays qui sort de loin et qui progressivement retrouve ses marques de ses années  glorieuses où les Centrafricains pouvaient manger plus de trois fois par jour et avec des menus équilibrés. Cette victoire du président Touadéra dans le social des populations doit être saluée à juste titre par les Centrafricains dignes de foi et reconnaissance.

Ne pouvant pas continuer à copier ou à gérer comme ses devanciers, le mathématicien centrafricain a trouvé une équation pour soigner la santé financière de son pays, chose qui n’était pas encore faite depuis l’accession de ce professionnel des réalisations des projets à la magistrature Suprême de l’Etat, la République centrafricaine vibre au rythme des grands pays modernes.

Le problème qui freine l’économie de ce pays n’est autre que la politique politicienne et stérile des opposants qui se disent que la seule manière d’accéder au pouvoir, c’est par les armes faisant du pays de Boganda, un éternel recommencement. D’ailleurs dans sa vision de donner une recette de paix et de stabilité dans son pays, le président Touadéra a trouvé une équation de coopération militaire avec la Russie et le Rwanda. Ce qui signifie que la lutte contre le grand terroriste est officiellement lancée.

@Hervé BINAH, 

 

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