Bangui, le 13 oct. 21
C’est du moins un ouf de soulagement après plusieurs décennies que la France, ce pays colonisateur ait imposé son véto pour traiter ces pays africains francophones comme sa basse-cour. C’est une révélation et une grande fierté pour tous les Africains qui pensent que la France que dirige actuellement Emmanuel MACRON, reconnaisse qu’elle ait fait trop du mal à l’Afrique et qu’il est temps que ses manigances s’arrêtent pour que les Africains jouissent pleinement de leurs richesses naturelles et qu’ils soient souverains dans la gestion de leur pays. Et pour cause ?
C’est lors du Sommet France-Afrique, une rencontre du pardon et « excusez-nous », que le Sommet françafrique qui est la goutte d’eau qui ait fait déborder le vase avec plusieurs révélations qui mettent à nu les pratiques dictatoriaux-colonialistes de la France qui n’est plus en odeur de sainteté en Afrique que le commun des Africains ait compris certaines réalités. Le cas centrafricain est le plus souvent utilisé ces derniers temps par plusieurs compatriotes africains qui veulent lui emboiter le pays.
Le président Macron s’est permis le luxe de convier certains leaders Africains de la société civile qui sont proches de la France à ce Sommet françafrique. Malheureusement, les autorités françaises se sont rendu compte qu’elles s’étaient retrouvées en face d’elles, des Africains engagés qui n’ont pas la langue dans la poche et qui crachaient la vérité à ce Macron.
Autrement dit, la France a intérêt à revoir la copie de sa politique vis-à-vis de l’Afrique. S’il tel n’est pas, « il sera seul sur la table en train de manger le repas préparé dans sa vieille marmite sale », comme a dit l’a dit la burkinabé Elda en face de Macron.
Comment la France a-t-elle creusé sa propre tombe pour perdre la mainmise sur la RCA ?
A l’arrivée du président Touadéra dans une situation catastrophique en héritant d’une situation que personne ne pouvait s’y accepter, il a fait de son mieux pour garder la coopération traditionnelle avec la France. Il a été question de négocier pour le maintien de la mission « Sangaris » et lors d’une rencontre du président Touadéra et les autorités françaises, ces dernières ont confirmé leur parole d’honneur pour que cette mission militaire française reste en RCA afin de contribuer à la restauration de l’autorité de l’Etat, la sécurité nationale menacée par les rebelles et la protection de la population.
C’est avec une grande surprise que nous constatons qu’après des injonctions faites par les proches de Macron, notamment Jean-Yves Ledrian et autres, sans oublier François Hollande qui est l’ancien président, la France change de position pour retirer ses troupes du territoire centrafricain qui étaient entre les mains des terroristes.
@Bienvenu ANDALLA,
