Que reproche-t-on finalement à Touadéra si ce n’est la misère qui ronge une certaine classe des Centrafricains qui disposent d’un faible pouvoir d’achat. C’est d’ailleurs une mauvaise chose pour la bonne gouvernance. Mais, à part cela, la gestion de son pouvoir d’un point de vue qui diverge par personne interposée, est teinté d’un déséquilibre social qui ne dit pas son nom.
Touadéra ne peut réussir quoi que ce soit sans laisser les mauvaises pratiques de ceux qui ont géré le pays avant lui ou de certains membres de son entourage. Sa gouvernance est torpillée fort longtemps par ses proches, surtout ceux qui sont associés dans la gestion de la chose publique. Autrement dit, s’il veut gagner la confiance de ses compatriotes, il a intérêt à prendre des décisions courageuses qui ne souffriront d’aucune complaisance vis-à-vis de ceux qui ne respectent pas sa vision politique. Ceci, afin de corriger les erreurs de ses prédécesseurs, c’est-à-dire des pouvoirs antérieurs.
C’est dire que Touadéra continue de faire ce qu’il peut pour ses compatriotes. La situation lui est difficile à cause des problèmes économiques, sécuritaires et autres que nous savons tous. L’essentiel pour lui est d’agir véritablement pour la cause du bas peuple qui tire encore le diable par la queue. De mettre un terme aux actes d’abus du pouvoir dont font preuve ses proches politiques, ses alliés et autres dignitaires de la République qui font la course à la richesse. C’est à partir de là que Touadéra qui promeut un nouveau paradigme de la gestion du pays, peut bénéficier toujours de la confiance de ses compatriotes.
Le fait d’avoir innové et engagé une lutte sans merci contre la corruption, le détournement des deniers publics est certes, le signe d’une volonté de se départir de la politique de ses prédécesseurs. Touadéra est donc parfaitement conscient qu’il a comblé le fossé qui le sépare avec ses compatriotes. C’est ça un engagement politique ! En guise de point de vue, Touadéra doit enterrer la mauvaise gouvernance et consorts en menant une lutte acharnée à l’endroit de ceux qui « tuent » le pays de plusieurs manières.
Touadéra selon ses compatriotes, est différent des autres du point de vue des observateurs de la vie politique. Non seulement il est nominé l’homme du renouveau mais, il est également le pionnier de l’essor de la RCA. C’est un homme nouveau, mais un artisan-clé de la stabilité de la RCA. Si ce dernier fait face véritablement aux problèmes de la jeunesse : le chômage, l’emploi, l’équité et que savons-nous encore ? Touadéra, en fin de compte, reste et demeure l’espoir de tous les Centrafricains. Qu’il change la gouvernance du pays pour engager une lutte féroce contre les fossoyeurs de la République. C’est ainsi qu’il doit agir au lieu d’attendre toujours dans sa l’lenteur de corriger les choses. C’est pourquoi, les Centrafricains qualifient son attitude de laxisme.
@Mark Dangoté
