QUE FAIRE AVEC CERTAINES BREBIS GALEUSES DANS LES CENTRES DE SANTE EN CENTRARIQUIE ?

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Bangui, le 16 mars 23

Beaucoup de centrafricains et centrafricaines travaillant dans certains centres de santé sur le territoire centrafricain met la vie humaine sur le même pied d’égalité que l’argent. Le verbe soigner du président fondateur, Barthelemy BOGANDA serait compris par ces brebis galeuses comme commercialiser les produits pharmaceutiques. En dépit des efforts consentis par le régime de Bangui, les droits de l’homme sont violés de jour en jour dans lesdits centres.

Personne ne peut ignorer que le capital humain est très indispensable pour qu’un pays puisse espérer à un développement durable voire au bien-être. C’est dans cette logique que le Président fondateur centrafricain, le feu Barthelemy Boganda s’est beaucoup focalisé sur le verbe soigner et nourrir car les deux vont de pair.

Dès son accession à la magistrature suprême de l’Etat, le président Faustin Archange Touadéra a beaucoup mis l’accent sur le secteur de la santé notamment la santé des femmes enceintes et les enfants  de moins de cinq ans d’où le terme « gratuité ciblée » c’est-à-dire que les soins de certaines catégories de personnes sont gratuits. Mais, hélas ! Qu’est-ce que l’on voit aujourd’hui dans certains centres de santé ?

Aujourd’hui si l’on essaie de voir ce que font certains compatriotes dans la quasi-totalité des centres hospitaliers universitaires notamment dans des centres de santé urbains, on se rend compte que la majorité des soignants ne travaillent que par nécessité et non par la vocation. Tout le monde est commerçant ambulant et militaire dans lesdits centres de santé. Commerçant en ce sens qu’ils se promènent avec des produits pharmaceutiques malgré la  présence de la pharmacie.

Tout le monde le sait plus que Le Potentiel que quand un patient achète de médicaments en dehors de ceux vendus par ces brebis galeuses, ces dernières ne vont pas le soigner, ce qui va contraindre les parents de la victime à faire une nouvelle dépense en vue de sauver la vie humaine. Certaines sages-femmes sont insupportables, elles deviennent des policières voire des gendarmes dans ces centres. Oui, elles doivent éduquer les femmes enceintes mais l’éducation ne se pratique pas par la violence ni par des insultes.

Ces pratiques se font beaucoup plus la nuit et parfois c’est au vu et su de certains responsables. Mais puisque la corruption devient un fait normal en Centrafrique, elle avance au vent et en flèche sans être empêchée. A titre de rappel, le gouvernent de Moloua avait mis en place un comité chargé de lutter contre ces pratiques devenues aujourd’hui une maladie chronique mais que faire avec un comité dépourvu de pouvoir de répression effective ?

D’ailleurs, certains initiateurs de ce comité sont des criminels financiers, qu’est-ce qui pourrait y sortir de bon ? Ceux-là doivent se soigner d’abord de leur maladie (corruption) avant de lutter efficacement contre ce genre de pratiques qui fait perdre des vies humaines car la population souffre jour et nuit à cause de ces comportements inhumains. Et ceci, est une violation des droits humains.

Certains centres de santé de ce pays, violent les droits de l’homme malgré les efforts consentis par le gouvernement suivant  les instructions du Pr. Faustin Archange Touadéra. Personne n’est sans ignorer que chaque peuple a le droit à la santé. Mais la quasi-totalité des personnels soignants centrafricains ne le savent pas encore ou bien ils le savent mais c’est la corruption qui les rend insensibles à la souffrance de leurs frères et sœurs.

Selon nos investigations, certaines sages-femmes sont mécontentes de la gratuité ciblée prônée par les autorités centrafricaines pour sauver les vies humaines. A titre de rappel, le régime de Bangui avec ses partenaires ont décidé que les enfants de moins de cinq ans doivent se faire soigner gratuitement et le frais de l’accouchement a été supprimé pour ne pas que les femmes ne puissent accoucher au domicile car tout connait les éventuelles conséquences qui pourraient subvenir quand on accouche au quartier. C’est pourquoi ces centrafricaines sans cœur sont mécontentes de la suspension de leur miel et lait.

Somme toute, le gouvernement devrait sanctionner sans sentiment les comportements de certaines brebis galeuses qui se trouvent dans certains centres de santé. Ces dernières non seulement elles violent le droit à la santé prôné par les textes internationaux et nationaux, elles sont souvent à la perte des vies humaines. Ceci à cause de l’argent, mais depuis quand le Ministère de la santé est transformé en Ministère de commerce et de l’industrie ? Ayons pitié de ce pays.

@ZANG

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