Bangui, le 19 janvier 22
L’hémicycle de l’Assemblée Nationale a servi de cadre ce mardi 18 à la cérémonie de remise du prix de la paix décerné au président Faustin Archange Touadéra pour ses actions liées à la promotion des valeurs de la paix et la démocratie en République centrafricaine.
Dans ses mots de circonstance, la présidente du Comité d’organisation en sa qualité de présidente du Conseil National de la Jeunesse centrafricaine, Pamela Audrey Derom après civilité protocolaire a souhaité la bienvenue à tous les jeunes venus de plusieurs pays du continent africaine célébrer ce double évènement de la Journée des Martyrs et la remise du trophée au président Touadéra avant de solliciter une minute de silence en la mémoire des jeunes centrafricains tombés sous le coup de la méchanceté des armes d’un régime dictatorial.
Pour la présidente la cérémonie du jour revêt plusieurs significations allant de l’interprétation du gouvernement que la prise de conscience de la jeunesse considérée comme victime et actrice des derniers évènements militaro-politiques qui ne font que reculer le développement du pays.
Cependant pour l’évènement du jour, la présidente a affirmé que le prix décerné au président de la République n’est pas un fait du hasard. En effet, selon elle plus rien à démontrer après la reconquête du pouvoir en 2020 et dans sa politique de paix en Centrafrique tant appréciée et reconnue par le peuple centrafricain, ce succès de la vision politique du Chef de l’Etat centrafricain ne passe pus inaperçu dans le reste du monde mais surtout au sein de la jeunesse de notre continent. La jeunesse africaine a reconnu cette valeur sanctionnée par l’homme de la paix après justement Nelson Mandela sera gravée sur la liste des immortels et des libérateurs du continent que faisaient Patrice Lumumba du Congo, Ruben Um Nyobè du Cameroun et son idole Barthélémy Boganda.
Pour le président de l’Union panafricaine de la jeunesse qui a manifesté toute sa solidarité à la politique du président Touadéra qui devient une référence pour les chefs d’Etat d’Afrique de prôner plus les acquis de la paix que des guerres stériles qui ne font pas développer le continent. Il a donc encouragé le président Touadéra qui a près une longue période de transition politique a montré au monde que son pays avait une grande capacité de résilience pour permettre de trouver en sa qualité de mathématicien de trouver une équation qui permette de stabiliser le pays en mettant la jeunesse au centre des actions politiques. Il a promis au président le soutien sans condition de la jeunesse africaine.
Prenant la parole à son tour, le président Faustin Archange tout en remerciant ce prix a promis mener une politique d’intégration sous régionale afin que la jeunesse africaine soit au centre de toutes les actions politiques. C’est dans ce sens qu’il a salué le dynamisme de l’Union Panafricaine de la Jeunesse et sa lutte pour attirer l’attention des dirigeants du monde sur les défis qui minent l’épanouissement de la jeunesse africaine, et surtout pour la prise en compte de son potentiel, en tant que partenaire, dans la construction du présent de de l’avenir de notre continent, l’Afrique
Le président centrafricain a profité de cette occasion pour remercier la jeunesse centrafricaine pour ses précieuses contributions aux efforts du Gouvernement visant à restaurer la paix, la sécurité, la réconciliation nationale, le vivre ensemble et assurer le relèvement économique de notre pays.
Pour le locataire du palais de la Renaissance, saluer et remercier la jeunesse centrafricaine pour ses précieuses contributions aux efforts du Gouvernement visant à restaurer la paix, la sécurité, la réconciliation nationale, le vivre ensemble et assurer le relèvement économique de notre pays.
La jeunesse africaine doit donc rester au cœur des efforts que les Etats africains consacrent aux activités du développement. Plus que jamais, la participation de la jeunesse au processus de démocratisation et de développement de notre pays est très importante et doit être encouragée, tant par les dirigeants, les partenaires techniques et financiers que par leurs leaders jeunes.
Le président a souligné qu’ en matière d’emploi, il importe de mettre un point d’honneur sur les secteurs traditionnels vitaux comme l’agriculture ou l’élevage et les domaines innovants à l’image des nouvelles technologies de l’information et de la communication, notamment l’économie numérique. Ce sont autant de créneaux porteurs à exploiter au mieux pour gagner la bataille de l’emploi des jeunes. Nous devons prendre conscience qu’il nous revient de donner à notre jeunesse les raisons suffisantes d’espérer et les ressources nécessaires pour son action au service de notre continent et du monde.
Pour clore ses propos le lauréat a dédié ce prix à tout le peuple centrafricain, aux victimes des violences aveugles et particulièrement à la jeunesse centrafricaine, cette jeunesse éprise de paix qui m’accompagne depuis le retour à l’ordre constitutionnel. C’est en cela qu’il a exprimé sa profonde gratitude à l’Union Panafricaine de la Jeunesse pour ce Prix de la Paix qui, par ce choix, contribue à remettre la République Centrafricaine sous les projecteurs du monde et attire de manière réussie les bonnes volontés acquises à la paix mondiale pour un meilleur développement des peuples.
@HERVE BINAH
