LES CENTRAFRICAINS ONT HATENT DE VIVRE LA NOUVELLE CONSTITUTION

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Bangui, le 26 août 2023

Toutes les étapes sont franchies et il ne reste qu’au président de la République de promulguer la nouvelle Constitution. L’autorité nationale des élections et la Cour constitutionnelle ont fait leur part. Aujourd’hui, les yeux de tous les Centrafricains sont rivés sur le Chef d’Etat pour la mise en route de cette nouvelle loi fondamentale qui qui marquera la 7ème République, celle de l’indépendance des Centrafricains. Mais à quand ?

Les Centrafricains ont hâte de vivre la nouvelle Constitution qui n’est autre que l’émanation de leurs aspirations sociales et politiques. Tous ne jurent que par cette nouvelle loi fondamentale qui fait d’eux les vrais propriétaires de la République centrafricaine. C’est la Constitution de l’unité, de la dignité et du travail. Dès la promulgation de cette loi mère, les centrafricains ne vont pas travailler pour les autres. Ils vont travailler pour eux-mêmes et pour leur pays. En un mot, cette nouvelle Constitution va nous affranchir dès sa promulgation. C’est une aubaine à ne pas manquer pour la République centrafricaine et ses habitants que nous sommes. Si nous ne nous levons pas pour bâtir notre pays, personne ne le fera à notre place. Après cette longue lutte qui a abouti au vote de cette nouvelle loi mère, les Centrafricains comptent vivre ses bienfaits et surtout la défendre bec et ongles contre tous les ennemis de la nation qui sont aux aguets pour relever tout manquements. C’est dire qu’avec la 7ème République, le président Touadéra ne doit plus être le même. L’homme doit changer de fusil d’épaule pour donner les marques d’une nation qui veut sa liberté et son développement.

Pour ce faire, le président de la République doit prononcer un grand discours de circonstance et démettre l’actuel gouvernement quitte à reconduire le premier ministre et quelques membres de l’actuel gouvernement. Nous voulons que la transition entre l’ancienne Constitution et la nouvelle se fasse de manière définitive. Que le président Touadéra trace le chemin à suivre à tous les Centrafricains. Les détournements des deniers publics, le trafic d’influence, la gabegie, la mal gouvernance, le laxisme etc. ne doivent avoir droit de cité dans la 7ème République. Les Centrafricains doivent se mettre résolument au travail et ne vivre que de la sueur de leur front. Ce n’est qu’à ce prix que les uns et les autres vont se sentir libres et donner le meilleur d’eux-mêmes pour le développement de la République centrafricaine. S’il n’y aura pas de scission entre le vieux système et le nouveau, les Centrafricains verront que leur confiance a été trahie du fait de leur engagement pour avoir une nouvelle Constitution qui devait leur permettre de franchir le rubicond. C’est cette rupture radicale avec les maux du passé qui vont conscientiser les uns et les autres à prendre au sérieux leur engagement pour le devenir de la République centrafricaine.

S’il est vrai que tous les ministres ou tous les directeurs généraux ne peuvent pas être reconduits, que ceux qui auront la chance de faire partie du premier gouvernement de cette 7ème République, soient des bosseurs et des patriotes et non des militants qu’il faut tout simplement récompenser ou adouber pour des raisons qui n’ont rien à voir avec les raisons d’Etat. Après plusieurs années à la magistrature suprême, le président Touadéra a eu le temps de récompenser les uns et les autres. Aujourd’hui, il est question de se mettre résolument au travail pour tenir le challenge du développement car, l’heure est grave. L’heure est grave parce que nous, les Centrafricains, nous sommes devenus un modèle et notre échec avec cette nouvelle Constitution, constituera un aveu de malheur. Le choix des hommes et des femmes pour diriger cette 7ème République reste déterminant pour l’avancement de notre pays. Le président Touadéra doit avoir du caractère pour s’assumer avec ce tournant décisif qu’a pris notre pays. Il y va de la confiance à lui accordée par ses compatriotes qui croient en lui pour leur survie et leur émancipation. A ce niveau de l’histoire de la République centrafricaine, c’est la responsabilité du Chef de l’Etat qui est ici engagée. Selon des informations dignes de foi, la promulgation de la nouvelle Constitution ne se fera pas attendre avec toutes les conséquences que cela peut avoir.

Les Centrafricains ont hâte de franchir le rubicond pour se battre avec leur Constitution, avec leur nouvelle loi fondamentale conçue selon leur désirs et sans pression aucune. Comme une femme qui attend un enfant, les Centrafricains sont dans l’expectative pour enfin, se vanter d’avoir une Constitution qui va leur permettre d’être face à leur destin. Que vivement, la 7ème République ouvre ses portes à ses enfants et contribue à leur développement !

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