L’ONG TONGOLO TI BEAFRIKA a de nouveau fait une sortie médiatique très positive à propos de la modification de la Constitution

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Bangui, le 11 June 2022

Lors d’un échange qui avait eu lieu le 10 Juin à l’hôtel leadger entre l’ONG TONGOLO TI BEAFRIKA, les centrales syndicales et la presse, des précisions ont été faites de manière précise sur la volonté de la modification de la constitution qui émane du peuple lui même.

« Il y a des vides juridiques dans la Constitution du 30 Mars 2016, donc il faut que le peuple se prononce pour que ces erreurs juridiques soient comblées. Il n’est plus question de revenir sur la motivation du changement de la Constitution du 30 Mars 2016, car la Constitution doit être vivante, reflétée les réalités de notre pays la République Centrafricaine car, à ce jour les groupes armés sont déjà réduits à néant grâce aux coopérations militaires entre la Russie, le Rwanda et la RCA.

Le peuple Centrafricain est désormais favorable à une République forte qui ne peut être effective que grâce à une Constitution qui tient compte des réalités actuelles du peuple lui-même », affirme Stanislas Kokota-Dobi.  C’est pourquoi l’ONG Tongolo Ti Béafrica demande aux élus de la nation d’accélérer le processus de la modification de la Constitution initié par le Député dé M’Baiki 1 Brice Kévin Kakpyen, enfin que cette proposition de loi soit présentée sur la table du Président de la République, car conformément à la Constitution seules ces deux voies peuvent favoriser la modification de la Constitution.

«Il est grand temps de passer au referendum pour que le peuple lui-même qui a initié ce processus de la modification de la Constitution puisse se prononcer et donner son point de vue, car la Constitution du 30 mars est caduque», a fait savoir le coordonnateur dans son intervention.

Il est à constater que les esprits malins, les apôtres de l’enfer soudoyer par la France multiplient des manifestations sur manifestations, des conférences de presses sur Conférence de presse pour s’opposer à ce projet, mais nous leur disons qu’on ne peut jamais faire taire tout un peuple qui a déjà pris conscience de son avenir. La voix du peuple c’est la voix de Dieu, donc, personne ne peut s’y oppose.

Pour le Secrétaire Général du Syndicat des Travailleurs Centrafricains, Passiolo Claude précise que: « Nous sommes partants pour la modification de cette Constitution car toute œuvre humaine n’est jamais parfaite donc il faut faire des retouches pour que la Constitution du 30 Mars soit adaptée à la réalité actuelle du peuple Centrafricain.  Cette Constitution a fait plus de 7 ans déjà d’existence, les réalités sociales changent donc, nous devons aussi tenir compte des aspirations actuelles qui ne sont pas celles de l’époque de la Transition où les groupes armés avaient le monopole du pouvoir et que les puissances coloniales aussi s’imposaient. Il est important d’aller juste au referendum pour que le peuple lui-même puisse trancher».

Pour sa part  Masua-Nguogi Sylvestre, Secrétaire Général de l’Unité Nationale des Travailleurs Chrétienne a fait savoir que: « Plusieurs voies sont favorables pour la révision de la Constitution, c’est pourquoi dans notre organisation, nous optons pour la voie référendaire pour que ce peuple puisse se prononcer et dire devant tout le monde si cette Constitution et présenter les avantages. Donc seul le peuple Centrafricain doit faire l’arbitrage sur cette question de la Modification de la Constitution».

Si le syndicat et la société civile sont déjà favorables à la modification de la Constitution, ce qui revient à dire que c’est la volonté et l’émanation du bas peuple. « La Constitution n’est pas une Bible, donc elle peut être modifiée. Tous les textes sont modifiables donc si le peuple lui-même souhaite la modification de la Constitution il faut le faire et dans le plus bref délai», précise Grengbo Bernard SG de SNMC.

 

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