LES VELLEITES COMPLOTISTES DE CERTAINS OPPOSANTS EN PERTE DE VITESSE DOIVENT INTERPELLER LA JUSTICE CENTRAFRICAINE

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Bangui,  le 04 octobre 23

Le souhait de la majorité des Centrafricains après plusieurs décennies de crise qu’a connues le pays ne souhaitent plus que leur pays soit tributaire des agendas cachés des politiciens en mal de posture. Ce sont les vœux pieux exprimés ouvertement par eux lors des deux derniers dialogues inter-centrafricains à savoir, le Forum National de Bangui et le Dialogue républicain organisés. Force  est de constater qu’en dépit des recommandations fortes de ces dialogues qui proscrivent la prise de pouvoir par les armes, certains opposants ont cru nécessaire de reprendre le mode opératoire de la prise du pouvoir par la force. En témoigne la rencontre des figures de proue de l’opposition centrafricaine à Paris dont l’issue ne trompe guère.

Il convient de savoir que l’opposition radicale en Centrafrique ne sait aujourd’hui à quel saint se vouer après l’échec de boycott du référendum constitutionnel ouvrant la voie à une nouvelle République centrafricaine. La semaine dernière à Paris en France, les principaux leaders de l’opposition radicale en Centrafrique tentent de de manœuvrer dans une démarche dont les conséquences pourraient engendrer une autre crise dans ce pays de l’Afrique centrale qui se relève des cendres de plusieurs décennies de crise militaro-politique.

Ils étaient beaucoup plus des représentant des partis d’opposition radicale, membres des fameuses plateformes BRDC et COD-2020, à se retrouver à Paris où une réunion s’est tenue pour définir des stratégies de déstabilisations des institutions républicaines en Centrafrique.

A en croire des informations de sources crédibles, dans leur entente, ils projettent mettre fin au régime de Touadera par tous les moyens possibles quitte à plonger le pays dans un autre chaos. La question que l’on se pose est de savoir est-ce ainsi faire la politique pour le bien-être d’un peuple meurtri par les conséquences de mauvais calcul de la classe politique du pays ?

Or, il se trouve qu’aujourd’hui en Centrafrique, la population se dit fatiguée de continuer de subir les errements du passé des leaders politiques ayant ôté le sourire aux innocents. Tout le monde n’aspire qu’à la paix et le développement pour l’avenir du pays, si bien que la population est réticente à toute action subversive des leaders politiques sans vision cohérente pour l’intérêt général de la nation.

Voyant que la population est réticente de leurs actions et en plus le fait qu’elle s’est opposée à leurs multiples appels à des boycotts et à la manifestation à Bangui contre l’action du gouvernement, ces leaders ont jugé nécessaire de se réunir à Paris, la ville où ils pourraient avoir obtenir des soutiens pour leurs projets de déstabilisation de la Centrafrique.

Le moins que le puisse dire est qu’on a cessé de dénoncer la France qui cherche par tous les moyens pour maintenir la Centrafrique dans une situation d’instabilité chronique, est toujours connue pour et accusée d’appuyer les projets de déstabilisation des régimes à Bangui.

L’on voit clairement le jeu-trouble de la France en accueillant ces opposants qui veulent comploter contre le régime de Bangui. Comment comprendre que cette France qui a cherché à normaliser ses relations avec le régime de Bangui puissent encore accepter que ces assassins du peuple centrafricain puissent utiliser son territoire comme base-arrière en vue de préparer leurs actions subversives ?

Soit la France veut procéder par ses méthodes d’endormissement pour tromper le régime de Bangui et permettre à ces criminels de le frapper ? Assurément d’autant plus que la France a toujours adoubé ses barbouzes que sont Meckassoua, Ziguélé, Tiangaye, Dologuélé et consorts habitués dans des coups tordus. Tous les Centrafricains ont encore à l’esprit le rôle lugubre que ces dévergondés ont joué dans la chute des régimes successifs en République centrafricaine notamment celui de Patassé et de Bozizé.

Face à ces actes subversifs concoctés par ces assassins du peuple centrafricain et qui constituent des menaces sérieuses contre le peuple centrafricain, la justice doit se saisir pour qu’ils puissent répondre de leurs actes. Aussi, faudrait-il que l’assemblée nationale puisse se pencher sur cette affaire et procéder à la levée de l’immunité parlementaire des députés afin de les mettre à la disposition de la justice centrafricaine.

@Herman THEMONA, 

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