Les révolutionnaires de l’Afrique francophone montent aux affaires

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Bangui, le 28 janv. 22

Le colonisateur ne pensait pas qu’un jour les Africains allaient réclamer leur autorité. Mais ce qui était impossible est devenu possible avec la levée du soleil. Les pays d’Afrique noire, colonisés par les francophones sortent de leur carapaces et cherchent à rompre avec la domination des colons.

Pour le moment, l’impossible devient possible avec la décision des pays d’Afrique francophone. La France se voit en danger face à cette détermination. De la République centrafricaine en passant par le Mali puis le Burkina-Faso, les révolutionnaires veulent changer les donnes.

Le problème du sous-développement des pays de l’Afrique francophone est la conséquence de l’égoïsme des colons car à l’époque coloniale, les biens des pays africains étaient suffisamment emportés vers l’occident et cela faisait hausser l’économie européenne.

Dès le 21e siècle, les Africains ont compris la leçon et ne veulent plus se soumettre car toute chose à un début et une fin. Le cas de la République centrafricaine est un exemple à suivre de près avec la détermination du Président en exercice Faustin Archange Touadéra. Qui, voulant tourner la page de la guerre a signé des accords de défense avec la Russie et certains pays capables de l’aider à résoudre le problème sécuritaire qui prévaut dans le pays.

Après des années, le Mali emboite le pas à la RCA en décidant à son tour de tourner le dos à la France afin de signer des accords avec la Russie pour le bien de la sécurité dans le pays. Aujourd’hui, avec la fin du régime défunt dirigé par Christian Rock Kaboré, le Burkina-Faso entend mettre fin à tous les maux qui gangrènent son pays afin de restaurer la sécurité dans l’Afrique de l’Ouest puisque les anciens dirigeants jouaient la carte de la France.

L’explosion d’un tournant décisif de l’histoire  

 Quand le vent de la décolonisation et de la liberté souffle sur toute l’Afrique francophone, les Africains s’en réjouissent. Tout comme la CEEAC, la CEDEAO a été mise en garde par le Burkina-Faso qu’elle considère comme un véritable panier à crabe au service des forces du mal. Dans ce cas d’espèce, il faut d’emblée savoir faire la différence entre l’intelligence des blancs et la sagesse des Africains, car la justice et la loi sont deux choses différentes.

L’on ne sait encore avec les esprits qui changent, on sait qu’il existe certaines personnes politiques qui sont soutenues par les colons et qui sont prêts à plier leur manche. Mais le peuple est souverain et est derrière son dirigeant qui, quand il se trouve dans la logique de servir son pays, il mérite d’être protéger par tous les moyens.

Il est important de retenir que la France avait déployée des troupes en Centrafrique mais elle  les a retirées d’une manière prématurée. Au Mali, suite à l’attaque de la base Barkhane, ne serait-elle pas capable de faire comme en Centrafrique et si cela arrive, le Burkina-Faso doit se préparer pour recevoir les adieux de la France avec toutes les conséquences comme la France à l’habitude de faire .En Côte-d’Ivoire, les gros bras finiront par comprendre au même titre que les révolutionnaires.

 

 

 

 

 

 

 

 

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