Centrafrique : L’ORCCPA suit les pas de la SOCATEL pour l’arrêt de ses activités

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Bangui, le 09 avril 22

L’Office de règlementation, de contrôle et commercialisation de produits agricoles (ORCCPA), traverse une zone de turbulence actuellement et les activités au sein de cette structure risque d’arrêter si une solution ne soit pas trouvée dans les jours à venir.

Selon les informations qui nous sont parvenues, l’ORCCPA peine à traduire dans les faits ses missions et le personnel menace de cesser définitivement le travail au moment où nous mettons cet article sous presse. C’est au total 9 mois d’arriérés de salaires, bien compter, que le personnel accuse et il ne sait à quel saint se vouer afin de faire face à leurs charges régaliennes.

Neuf mois de salaires et le dixième mois est en cours. Au fur et à mesure, le mois d’arriéré augmente pour atteindre d’ici peu de temps, un niveau exponentiel. Le cas de la SOCATEL qui tombe actuellement en faillite avec l’arrêt total des activités, intéresse l’ORCCPA qui va accumuler le problème pour que les activités s’estompent.

Que se passe-t-il exactement au sein de cette institution qui est sous tutelle du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural ? Notre Rédaction n’a pas encore obtenu les détails sur cette affaire qui prouve à suffisance que rien ne marche au sein de cette structure et le DG serait pointé du doigt pour ne pas user de sa responsabilité afin de gérer la situation.

« Nous accumulons actuellement 9 mois d’arriéré de salaires et nos familles souffrent. Comment comprendre que nous travaillons mais nous ne sommes pas rémunérés !  Nous demandons au Président de la République en tant que Père de la Nation de penser à la régulation de nos situations », S’est plaint l’un des employés de l’ORCCPA.

Les plaintes des employés de l’ORCCPA seront entendues ? Personne ne le sait. A en croire une dernière information, les responsables de ladite structure et du Ministère de tutelle sont à pied d’œuvre pour faire face aux réclamations des employés qui font couler des larmes comme ceux de la SOCATEL. Affaire à suivre…

 

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