LES OPPOSANTS CENTRAFRICAINS EN PERTE DE VITESSE NE BRILLENT QUE DANS DES ALLIANCES CONTRE NATURE

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Décidemment les vieux politiciens centrafricains sont aux abois depuis plusieurs décennies du fait de nombreux et cuisants échecs qu’ils ont connus lors des élections consécutives en Centrafrique. On dirait qu’un mauvais sort leur a été jeté dessus au point qu’ils sont dans la déperdition totale. Et au lieu de se rendre à l’évidence, ceux-ci persistent dans leur chevauchée en créant des groupements, associations politiques et autres alliances avec des bilans catastrophiques. Et pour cause !

Les Centrafricains sont témoins de cette sagacité avec laquelle les leaders politiques de l’opposition créent souvent les plateformes politiques pour une lutte commune en vue de la conquête du pouvoir depuis plusieurs décennies. Tous les régimes successifs ont connu ce phénomène qui va crescendo. Il faut dire que les opposants politiques centrafricains ont l’inventivité très fertile.

Plusieurs achroniques et sigles sont retenus pour dénommer ces associations politiques qui se créent pendant chaque régime. Plusieurs observateurs politiques se donnent même de la voix pour dire que la République centrafricaine est un véritable laboratoire des idées politiques avec cet exploit en création des alliances politiques.

A la différence que toutes ces coalitions politiques créées jusque-là n’ont pas eu des résultats positifs. Et les Centrafricains se demandent encore sur ce qui motivent encore ces leaders de l’opposition politique à vouloir persister dans la création de ces regroupements politiques sans gain de cause et qui finissent par voler en éclat du jour au lendemain.

Comme nous avions vu sous le régime de Bozizé, ces mêmes leaders politiques qui sont pour la plupart encore vivants s’étaient regroupés dans une coalition dénommée l’UFVN (Union des Forces Vives de la Nations). Leur objectif était de faire front derrière un des leurs qui croisera Bozizé au second tour de la présidentielle de 2005. Au finish ils ont été battus à plate-couture par le candidat Bozizé parce que pour des histoires d’égos, la coalition a fini par voler en éclat puisqu’ ils étaient allés en ordre dispersé.

Le même scénario s’était reproduit à l’occasion des élections générales de 2011 mais à la différence que ces opposants politiques ne s’étaient pas convenu pour se retrouver dans une plateforme de l’opposition. Chaque parti d’opposition avait décidé d’aller libre mais avec la nouvelle configuration marquée par le retour de l’ancien Président Patassé dans le jeu politique, beaucoup ont vu leur chance diminuer. Et c’est ce qui s’était passé avec la victoire de Bozizé au premier tour devançant ainsi le feu Président Patassé qui a mis dos au mur les autres candidats qui péroraient sur leur soi-disant popularité.

Tels des réfractaires ces mêmes opposants ont une fois plus porté sous les fonts baptismaux une nouvelle plateforme qui n’est pas destinée à la conquête du pouvoir mais plutôt pour réclamer l’annulation et la reprise de ces élections qu’ils dénomment FARE-2011 soit Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections de 2011. Et pour bénéficier de l’onction populaire, ils ont réussi à emmener le feu Président Patassé à prendre la présidence ; même certain d’entre eux qui ne se disait pas être le cache-sexe de Patassé (Quelle abomination pour quelqu’un qui t’a élevé ?) était parti s’agenouiller tel un poltron devant lui pour demander sa grâce.

Le général d’opérette Bozizé qui affectionnait l’humour, a déclaré un jour qu’il va perforer  leur phare (comme pour parler de leur fameux front FARE-2011) pour qu’on en parle plus. Voyant que politiquement, ils ne pouvaient rien contre le pouvoir de Bozizé qui s’était bien implanter, leur seule alternative a été celle de pactiser avec les rebelles de la Seleka qui sont venus replonger le pays dans la géhenne.

Tous les Centrafricains savent que ces opposants sont les principaux responsables de la mort de plusieurs compatriotes centrafricains du fait de la barbarie de leurs alliés Seleka. A cause des errements de leurs alliés au pouvoir, la population centrafricaine s’était dressée pour s’opposer à leur règne. Ce qui a alerté le monde entier qui finit par braquer ses yeux sur la Centrafrique pour qu’une transition soit mise en place afin d’organiser une nouvelle élection afin de permettre le retour du pays dans le concert des nations.

Ce qui fut fait avec la tenue des élections générales acceptées de tous et qui ont permis l’accession du Président Touadera à la magistrature suprême de l’Etat. Ce choix judicieux fait par la majorité des Centrafricains s’était basé sur les fortes capacités du candidat Touadera à bien diriger les affaires de l’Etat contrairement à certains de ses challengers qui s’étaient fait remarquer par des pratiques rétrogrades tels le népotisme, la corruption, le détournement et le tribalisme au moment où ils occupaient des hautes fonctions de l’Etat sous les anciens régimes.

Même le candidat des Seleka qui a été un des leaders importants du FARE-2011 n’avait eu que ses yeux pour pleurer puisqu’il s’est rendu compte que le peuple l’a définitivement rejeté. Car en dépit des moyens mis à sa disposition par l’Angola, il tombé comme une mangue morte dans cette course à la présidence de la République. Pathétique !

Après que le pays se relève doucement avec le règne de Touadera, ces politiciens de pacotille guidés par les intérêts égoïstes ont encore rebeloté en créant E ZINGO BIANI qui a été un conglomérat des politiciens ripoux qui voulait une insurrection populaire heureusement étouffée dans l’œil par les forces de sécurité intérieure  grâce à la vigilance du régime en place. E ZINGO BIANI est devenu E KOUI BIANI puisque les leaders n’avaient pas de projets qui puissent concourir au bien-être des Centrafricains car, avec eux c’est la mort programmée des Centrafricains.

Non contents de ce énième échec, les opposants sortis épuisés de cette vaine lutte avec E ZINGO BIANI, avaient demandé un report des élections générales sensées se tenir fin 2020. Mais le Président Touadera respectueux de la constitution, a tenu à ce que ces élections puissent être faites dans le délai constitutionnel, et ce avec le soutien de son peuple qui avait hâte d’aller aux urnes.

Ces opposants obligés de se plier devant la position de la Communauté internationale qui a souhaité que ce délai constitutionnel soit respecté, avaient une fois de plus tenté l’impossible en créant la COD-2020, une coalition qui devait selon les tenants, avoir un seul candidat si jamais le Président Touadera venait à être mis en ballotage au second tour. Mais c’est mal connaître les Centrafricains qui ne sont plus dupes comme ils le pensent.

Les Centrafricains conscients de la direction vers laquelle le Président Touadera veut les mener, c’est-à-dire celle de l’émergence  pour le bien-être de tous, lui ont encore renouvelé leur confiance en l’élisant dès le premier tour devant ces pantins leaders de l’opposition. Bien que leurs alliés de circonstance de la CPC dirigée par le calamiteux Bozizé avaient fait feu de tout bois pour empêcher la tenue de ces élections. Devant la puissance de feu des faca avec l’appui de leurs alliés Russes et Rwandais, la CPC réduite à la poussière est devenue CPC Zéro à la suite de COD-2020 qui a fait la honte de la population en se métamorphosant en Covid20.

Face aux grandes réalisations du pouvoir en place sous le leadership éclairé du Président Touadera, les cris du peuple souverain s’élèvent aujourd’hui pour réclamer une nouvelle constitution. Et ce n’est que normal puisque c’est lui le dépositaire par excellence de souveraineté, à cet égard les dirigeants ne peuvent que se soumettre à sa volonté.

Mais à la surprise générale, ces opposants totalement en perte de vitesse et honnis par le peuple qui n’a plus confiance en eux, sortent de leur carquois un avorton appelé BDRC.  Finalement  l’on se demande ce que veulent vraiment ces démons dans ce pays. Pensent-ils qu’avec la détermination du peuple, ces dévergondés parviendront à faire bloc pour défendre cette constitution de 2016 qui est aujourd’hui frappée de caducité ? Comme a dit Sembene Ousmane dans les bouts de bois de dieu et je cite : « Que peuvent faire ces chéchias devant cette marée humaine ? », autrement dit que peuvent ces falots opposants devant le peuple debout qui réclame une nouvelle constitution ? Rien du tout et c’est ce que nous attendons du résultat du BDRC.

Le moins qu’on puisse dire c’est que ces opposants sont complètement en perte de vitesse et il n’est pas sûr que le peuple puisse les suivre dans leur délire maniaque. Cependant ce que l’on sait c’est que ces opposants ont souvent tendance à signer des pactes avec les ennemis mais ils oublient que leurs alliances mortifères ne pourront que retourner contre eux, et c’est ce que l’on attend de voir.

Le mal qu’ils veulent souhaiter pour le peuple, Dieu va le transformer en bien par l’amour de son peuple !

@Herman THEMONA

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