LES ONG INTERNATIONALES S’ACTIVENT DANS LEUR JEU TROUBLE POUR DETOURNER L’OBJECTIF DU RCPCA ET APPAUVRIR LA POPULATION

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Bangui, le 22 mai 23

Les raisons sont toujours données à ceux qui disent que la crise centrafricaine malgré sa gestion par les autorités du pays, sont loin de prendre fin à cause justement, de certains ONG internationales qui s’installent pour des causes qui ne sont bénéfiques pour la population. Il suffit de faire un tour dans les provinces, notamment à Bétoko, Djéma, Bambouti, Derbissaka, Mingala, Zangba, Kouango, Bianga, Ndjoukou, Bakala, Ouandago, Koui, Bilakaré, Abba…pour comprendre que ces villes sont omises dans les plans de réponse humanitaire de ces ONG internationales qui bénéficient de différents financements voire l’enveloppe du RCPCA.

Point n’est besoin d’expliquer à l’opinion en général que la Table ronde de Bruxelles qui a abouti à la mise en œuvre du RCPCA a été l’initiative du gouvernement qui veut adoucir la souffrance du peuple meurtri et torturé par les bourreaux et éternels assoiffés du pouvoir de l’Etat. Les gens souffrent encore à Bangui tout comme dans les provinces, surtout, les régions qui ne bénéficient pas du tout des actions humanitaires dans divers domaines, notamment l’agriculture, l’éducation, la santé, l’élevage, et la construction des infrastructures routières et administratives.

Ce qui est à déplorer, les multiples aides mobilisées par les partenaires financiers, n’ont profité qu’aux donateurs, et les exécuteurs des projets avec à leurs têtes, des ressortissants étrangers qui n’ont aucun compte à rendre ou aucun intérêt pour la population qui grince constamment les dents à cause de leur précarité. Ce système de gestion des projets ou actions humanitaires par ces ONG internationales au détriment de l’Etat pose aujourd’hui d’énormes difficultés dans le mécanisme de l’évaluation desdits projets en œuvre dans les localités proches de Bangui, et non les Sous-préfectures citées ci-haut.

La plupart de ces ONG internationales sous prétexte de l’insécurité, la dégradation des routes et des ponts, et autres, refusent d’intervenir dans certaines zones du pays à travers des arguments fallacieux quand bien même qu’elles disposent d’importantes ressources mises à leur disposition. Ceci, met en difficulté le gouvernement qui compte sur ces projets financés dans le cadre du RCPCA pour subvenir aux préoccupations sans relâche de la population.

L’orientation faite par les donateurs a été faite à dessein pour servir leurs penchants en lieu et place des populations ? Pourquoi et pour quelles raisons les ONG internationales refusent-elles d’intervenir dans certaines localités du pays qui se trouvent dans la situation de détresse ? Il y a lieu de retenir que les autorités du pays doivent désormais se pencher sur cette situation de la mise en œuvre des projets afin que ceux-ci puissent profiter réellement aux ayants-droits, les populations.

@Pierre Dalingombé     

 

 

 

 

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