Bangui, le 29 octobre 23
De plus en plus, des efforts louables continuent d’être fournis au profit de la reconstruction nationale, alors que certaines sociétés d’Etat, en commençant par l’Office National des Matériels (ONM), l’ENERCA, la SODECA, ARCEP, SOCATEL…baignent dans la mauvaise gestion et n’accomplissent pas bien leurs missions comme il se doit. Un système qui tend à perturber la gouvernance de Touadéra à la tête du pays ou un projet à dessein des responsables desdites Sociétés ?
Le cas de l’ONM nous montre clairement que cette structure est un vrai club d’amis, un regroupement des collègues et parents qui ne font que tordre la vision politique des autorités du pays, concernant la construction des infrastructures routières.
Il s’agit de redorer le blason de nos infrastructures routières pour qu’elle permettent de satisfaire de mieux en mieux les populations suivant les attentes de celles-ci envers ce secteur majeur de la vie nationale.
Avec le rythme en cours, l’espoir est permis à condition d’être exigeant et vigilant sur plusieurs plans, parmi lesquels, les risques de dégradation précoce dus aux pluies diluviennes qui s’abattent sur Bangui, et que les travaux bâclés effectués par l’ONM rendent malpropre voire dégradée la ville de Bangui.
En effet, en pleine saison des pluies à Bangui, voire avec la perturbation du climat, Les artères de Bangui sont devenues impraticables et il est difficile d’y circuler, surtout que les travaux entamés sont suspendus sans raison ou c’est la mauvaise gestion des responsables de l’ONM qui ne suivent pas à la loupe, les consignes du conseil d’administration voire le Ministère de tutelle que le Ministre Guismala Amza qui engendrent tout cela ?
Tout porte à croire que la mauvaise gestion de l’ONM, devenu un club d’amis et des collègues, semble être à l’origine de ce dysfonctionnement. D’où il faudrait pallier à cette situation si rien ne fait en urgence par les autorités.
À Bangui, les pluies diluviennes sont généralement très dangereuses et rendent nuisibles certaines de nos routes même quand elles tombent pendant quelques temps seulement. Les raisons non exhaustives de cela sont les suivantes. L’on doit jamais perdre de vue que Bangui est une zone naturellement très pluvieuse, sans oublier la période de la saison pluvieuse où les pluies diluviennes sont courantes.
Lorsque les pluies diluviennes tombent sur certaines infrastructures routières originellement moins performantes, et mal faites par l’ONM, ces pluies ne feront qu’accélérer la dégradation de ces routes. Dans les zones occupées anarchiquement, tout comme ses constructions de même nature, les pluies diluviennes qui y tombent sont souvent très ravageuses, et donc préjudiciables à des routes dans ces zones. Sinon si des solutions idoines ne sont pas trouvées au niveau de ces zones, il y a péril en la demeure.
Dans le cas des eaux stagnantes sur la plateforme routière jusqu’à l’immersion, lorsque des parties de cette couche de revêtement sont dégradées du genre fissures, nid de poule, etc… celles-ci deviennent des passoires pour ces eaux, en affectant progressivement les couches d’assise des routes éprouvées;
Lorsque les pluies diluviennes submergent nos routes, au départ la circulation routière se ralentit. Au stade suivant, ces pluies empêchent les véhicules et les piétons de les franchir. Pour des raisons évidentes, nous devons trouver des solutions efficaces et pérennes à la problématique des pluies diluviennes qui devient de plus en plus préoccupante depuis quelques années à Bangui, parce que : Il va toujours pleuvoir sur Bangui chaque année, avec ses particularités naturelles de pluies diluviennes, y compris parfois, hélas, avec l’appui du dérèglement climatique ;
Prochainement, nous allons avancer quelques-unes de nos propositions de solutions qui sont d’ordre technique, administratif et citoyen pour qu’ensemble, Bangui, redevienne la perle de l’Afrique centrale, la vraie coquette.
@Herman THEMONA
