Les droits de l’homme lamentablement violés dans certaines provinces du pays

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Bangui, le 14 mars 2022

La crise que connaît la République centrafricaine depuis la création de la coalition Séléka en décembre 2012 dans la partie septentrionale du pays en majorité des sujets musulmans et surtout l’émergence des mouvements d’auto-défense sous le nom des Anti-balaka se réclamant des chrétiens a ouvert la boîte à pandore aux violations des droits de l’homme.

La situation sécuritaire en République centrafricaine, il ne faut pas se cacher la face, n’est pas encore au beau fixe dans certaines régions du pays où les groupes armés à défaut de reconquérir le pouvoir par les armes se transforment en véritables coupeurs de route avec un mode opérationnel qui ne dit pas son nom. Car, en utilisant les mines anti personnelles, ces ennemis de la paix s’opposent à la libre circulation des personnes et des biens, un droit qui est accordé à tous les hommes dans la Déclaration Universelle des Droits de l’homme.

L’être humain est une histoire sacrée que personne qui a des droits inaliénables. Malheureusement, tel n’est pas le cas de nos jours en République centrafricaine. Pourquoi sommes-nous arrivés à ce niveau ?

Même si le pays a connu des moments troubles de son histoire, il faut noter que le mal centrafricain c’est la Séléka avec toutes ses ramifications voire ses branches dissidentes qui sont la cause même du déclin de ce pays.

Ces ennemis de la paix qui étaient chassés au Soudan et au Tchad, ont été recrutés par les assoiffés du pouvoir en République centrafricaine dans le but de détrôner l’ancien chef de l’Etat François Bozizé lui-même un ancien rebelle hors classe qui a rendu la monnaie de singe à son parrain politique Ange Felix Patassé.

Le plan machiavélique de Michel Djotodia étant consommé, le pays a sombré dans une spirale des violences au point où les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et les crimes de génocide ont été commis au vu des rapports des ONG des défenseurs des droits de l’homme et même de l’ONU par le canal  de sa force de sécurité encore appelée MINUSCA.

Le diable installé, il est sur un bon chemin celui de maintenir le pays dans un climat de ni paix et de ni guerre lorsqu’on sait que tous les rebelles qui s’agitent de nos jours dans nos provinces ne sont que des étrangers qui essaiment comme des abeilles car, ne pouvant plus rentrer dans leur pays d’origine.

Le malheur centrafricain c’est sa grande résilience où sa capacité de valoriser l’accueil de tous les humains dans le pays. Pour preuve lorsque le président Touadéra pend les commandes en 2016, il va tendre la main à tous les groupes armés et même les mercenaires étrangers avaient bénéficié de sa compassion. Voilà pourquoi après Khartoum, tous les ennemis de la nation ont été promis au sein des institutions républicaines. Et aujourd’hui, ils lui rendent la monnaie de singe en massacrant sa population dans l’arrière-pays, un véritable crime de lèse-majesté.

En République centrafricaine, les surprises ne manquent pas. Le problème majeur est d’abord le manque du patriotisme des politiques centrafricains qui conjuguer leurs efforts pour soutenir la politique du président Touadéra.

Il s’agit de promouvoir la culture de la démocratie au lieu de maintenir le pays dans les divisions, la haine, la recherche des boucs-émissaires, les menaces, les intimidations, ce qui constitue pourtant une  violence politique. Comment les Centrafricains peuvent mourir comme des chiens dans leur propre pays ?

La crise de confiance qui frappe ce pays, est à l’origine de ses malheurs et ce sont les politiques avérés qui ont vendu la mèche et donné le poids aux criminels qui n’ont même pas la valeur dans leur propre pays.

Les Centrafricains aujourd’hui doivent comprendre que l’avenir de ce pays sera le fruit du patriotisme des uns et des autres si on considère le patriotisme comme l’amour de sa nation sans hypocrisie. Comment comprendre de nos jours que la crise persiste alors que les partenaires sont à nos côtés ? Justement parce que les rebelles profitent des querelles des politiques pour s’éterniser dans le pays et exploiter au maximum nos ressources naturelles.

@JLG

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