LE PRESIDENT TOUADERA DOIT PREUVE DE  FERMETE DANS LA CONDUITE DE LA NATION

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Bangui, le 25 janv. 23

En République centrafricaine, l’expérience a toujours démontré que les mêmes causes produisent les mêmes effets. En arrivant à la tête du pays dans une situation difficile avec un Etat dit inexistant, le président Faustin-Archange Touadéra a pris l’engagement de porter le lourd fardeau de la reconstruction de son pays dont tous les signaux de son fonctionnement étaient en rouge. Pour réussir ce pari, il faut que ce dernier puisse être accompagné des gens capables, patriotiques et fidèles à la mise en œuvre de grandes lignes développement tracées à travers sa vision politique. Mais que rendons-nous compte effectivement ?

En accédant à la tête de la magistrature suprême de l’Etat, l’homme fort de Bangui a pris les rênes du pouvoir en promettant de rompre avec les vieilles pratiques politiciennes, qui est celle de la mauvaise gouvernance, l’injustice, les détournements, les crimes économiques, bref, la politique politicienne. Cette démarche voulue par le Président Touadéra ne peut que réussir si ceux qui sont appelés à l’aider dans la lourde tâche, soient sincères et véridiques dans les comportements affichés pour l’intérêt de la nation.

Alors qu’en réalité, le président Touadéra a tendu sa main à des gens qui par contre, le poignardent dans le dos sans qu’il le sache. Ce coup de poignard observé depuis cinq ans de la gouvernance de Touadéra, n’est pas destiné à lui seul mais à tous les Centrafricains qui sont victimes de cette traitrise, cette hypocrisie voire acte antirépublicain.

Touadéra dans sa logique, ne veut pas frustrer qui que ce soit. Le principe de la gouvernance d’un pays veut à ce que toutes les filles et fils du pays soient impliqués dans la gestion de leur pays. Et c’est ce qui a été fait par Touadéra et qui se poursuit actuellement. Malheureusement, nous avons à faire avec des gens qui se disent engagés aux côtés de Touadera pour rebâtir le pays alors qu’en réalité, ils font preuve de fourberie. Il clair que ce sont des gens qui ne voient que leurs propres intérêts et non ceux de la RCA toute entière.

Prenons tout simplement la mise en œuvre de grands chantiers qui devraient mettre le pays sur les rails, notamment les dix domaines d’impulsion présidentielle. Pour faire le bilan de ces chantiers engagés par Touadéra, l’on se rend compte que toutes les personnes sollicitées par Touadéra pour l’accompagner dans sa lourde mission, ne jouent pas franc-jeu et ils sont prêts à lui coller la responsabilité pour une quelconque raison inventée par ses détracteurs politiques.

Le président Touadéra est le patron de l’Exécutif. Autrement dit, il représente un organe suprême, il chapeaute les actions gouvernementales. Donc à ses côtés, il se trouve des « techniciens », des gens qui sont associés dans la gestion des affaires publiques en vue de mettre en exécution les projets de développement dans chaque domaine.

Voilà que celles ou ceux qui se disent dévouer à soutenir le président Touadéra, font la honte de toute une République. Eux-mêmes se transforment à des prédateurs du régime de Touadéra, piétinant sa vision politique au vu et au su de tout le monde. Touadéra en père de la Nation, qui n’opte que pour la politique d’addition et multiplication, et non de la soustraction et division, reste toujours modéré envers ces personnes qui distordent sa gouvernance.

En plus de ceux-là, Touadéra a en face des ennemis de la République, ceux qui jurent les mains sur le cœur de mettre toujours le pays en coupe réglée comme bon leur semble. Malgré sa bonne volonté d’initier la voie d’entente soldée par l’accord de paix signé le 06 février 2019 avec 14 groupes armés, le président Touadéra n’est pas malheureusement compris par ceux qui veulent de la souffrance constante du peuple Centrafricain.

Bientôt les sept ans du président Touadéra sont évalués et appréciés diversement par l’opinion nationale et internationale. A l’entame de son second mandat présidentiel dit de « poursuite et finition d’action de reconstruction », toutes les langues ont été claires vis-à-vis de Touadéra. Autrement dit, la carotte qu’il a longtemps donnée doit être accompagnée désormais de la chicotte. En français facile, il faut accompagner « la viande avec le piment » ou alors aux grands maux des grands remèdes.

Touadéra a-t-il vraiment les oreilles audibles ? C’est ce que son peuple lui réclame et il doit alors se mettre au pas et changer la donne afin qu’il ne sera seul la victime de l’histoire. Ceci étant dit, la nouvelle année 2023 que nous venons d’amorcer doit être rigide. Dans son discours à la veille de Saint-Sylvestre, Touadéra a prononcé des mots forts que tout le monde attend les résultats dans les années à venir.

Pour bien terminer, Touadéra n’a pas besoin d’inventer une autre formule en tant mathématicien pour réussir son second mandat d’action. Nous pouvons dire sans mâcher les mots que Touadéra doit « frapper » là où ça fléchit. En commençant par ses proches collaborateurs du Palais de la Renaissance en passant par les membres du gouvernement, les personnalités travaillant dans les hautes Institutions de l’Etat voire celles qui occupent des fonctions de l’Etat, on se rend compte que certains n’aident pas franchement le président Touadéra.

Ils se sont accrochés aux fonctions des affaires publiques pour s’enrichir, piller le pays et ronger comme des termites les bonnes œuvres que Touadéra est en train de réaliser pour la cause du pays. Touadéra, à dire vrai, celles et ceux-là qui vous entourent, détruisent minutieusement votre pouvoir et il est temps que vous sonnez la cloche de la fin de la recréation afin que les brebis galeuses soient mis sur l’orbite pour que leurs gesticulations prennent fin.

@Hervé BINAH

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