Centrafrique : Commémoration de la Journée des Martyrs 2019 sous le thème « La jeunesse face aux défis de la reconstruction d’une nation à la sortie de crise »

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Bangui, le 21 janvier 19

Le Vendredi 19 Janvier 2019, M. Simplice Mathieu  SARANDJI Premier Ministre, Chef du Gouvernement a, présidé la cérémonie commémorative de la Journée des Martyrs. Cet évènement s’est déroulé à la place des Martyrs et des milliers élèves et étudiants, se sont mobilisés à travers les écoles de Bangui, puis de l’Unique Université de Bangui, ainsi que  les établissements privés pour commémorer la mémoire de leurs aînés Martyrs de 1979.

Le thème de cette année est intitulé : « La jeunesse face aux défis de la reconstruction d’une nation à la sortie de la crise » aux côtés du Premier Ministre SARANDJI se trouvait le 2ème Vice-président de l’Assemblée nationale, Mathurin Dimbélé, le président d’organisation, Junior Gonedji,  les membres du Gouvernement, les présidents des institutions de la République centrafricaine,  les Corps diplomatiques ainsi que les représentants des victimes de 1979.

Avant de déposer  de gerbes  de fleurs  sur le monument des Martyrs, par le Premier ministre Chef du Gouvernement Simplice Mathieu Sarandji,  deux discours ont marqué  la  cérémonie

Dans son discours de circonstance de plus de 20minutes, Junior Gonedji, Président de l’Association Nationale des Etudiants centrafricains(ANECA) qui a présidé   le Comité d’organisation de l’édition 2019, a rappelé  les douloureux évènements de 1979  et a tablé  sur les innombrables défis et obstacles auxquels est confrontée la jeunesse  centrafricaine.

Le Premier Ministre, Simplice Mathieu Sarandji, Chef du Gouvernement  a expliqué que, la commémoration du 40 ème anniversaire journée des Martyrs symbolise non seulement la résistance d’une jeunesse révoltée contre l’injustice sociale prédation et l’autoritarisme, mais surtout la prise en main de leur destin dans un environnement perpétuel de mouvement. Selon lui «  Le pays est confronté encore à une adversité dont les ambitions se résument par la capacité novice des ennemis de la paix de liquider ce qui reste de la nation centrafricaine. Nous devions être reconnaissants de la résistance héroïque des filles et fils  de ce pays qui a un moment donnés ont bravé leur peur pour donner la dignité à leur parents spoliés et défendre leurs intérêts et avenir menacés »   a-t-il souligné.

Selon le Chef du Gouvernement, la célébration de  la journée des Martyrs  doit être réorientée au-delà des aspects festifs et émotionnels pour permettre à nos étudiants et élèves d’apprendre et s’approprier cette histoire douloureuse qui demeure un point de repère essentiel pour une jeunesse décidée à prendre en main son propre destin.

A en croire,  Simplice Mathieu Sarandji, Chef du Gouvernement, il  est aujourd’hui capitale de  réécrire l’histoire  de notre pays face à la nouvelle forme de message qui pèse sur la nation toute entière et partant de l’avenir de notre jeunesse soumise à une pression manipulatrice des ennemies de la paix  dont le seul objectif demeure la balkanisation de notre pays. La jeunesse centrafricaine doit être en mesure  de faire face aux défis de la reconstruction d’une nation à la sortie de la crise selon le thème retenu de cette année.

Pour le Président  du comité d’organisation de ladite festivité, Junior Gonendji, ce dernier a invité les plus hautes autorités du pays à faire en sorte que des documents écrits sur cette époque de l’histoire de la République centrafricaine soient disponible dans les bibliothèques et   centre de documentation ou centre d’archives.

Pour mémoire, la Journée de Martyrs a été instituée sous le régime  du défunt ancien Président Ange Felix Patassé qui, pour immortaliser les élèves  et étudiants qui étaient tombés sous les balles de la garde de l’Empereur  Jean Bède Bokassa 1er avait décidé d’ériger un monument au nom des Martyrs au rond- point du lycée qui porte le nom des Martyrs.

Cette journée du 18 janvier qui célébrée officiellement chaque année donne l’occasion à la jeunesse centrafricaine toute entière et plus particulièrement au élèves et étudiants  de se retrouver et de débattre plusieurs sujets qui touchent  aux conditions de vie et de l’avenir de la jeunesse centrafricaine.

Il convient de rappeler que, le 18janvier 1979, une révolte des élèves et étudiants aux sujets du port des uniformes dans les établissements d’enseignements  a été violemment réprimées par les forces de l’ordre à cette époque, faisant plusieurs victimes.

Herman THEMONA,

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