LE PEUPLE CENTRAFRICAIN ATTEND IMPATIEMMENT DE LEUR LEADER FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA QU’IL OUVRE LES PORTES DE LA 7EME REPUBLIQUE  

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Bangui, le 14 novembre 23

La nouvelle Constitution de la République Centrafricaine, votée à une écrasante voix, a été promulguée le 30 août 2023 par le Chef de l’Etat et était supposée mettre fin à l’ancienne loi fondamentale du 30 mars 2016. Un nouvelle ère devait commencer avec un nouvel espoir pour le peuple qui s’est tout donné en bravant tous les obstacles pour se doter d’une nouvelle constitution. Mais, ce peuple ronge sa patience pour ressentir ses effets.

Disposer d’une Constitution qui prend en compte toutes les attentes du peuple centrafricain était une volonté affichée par une large majorité de la population qui avait compris que l’ancienne loi fondamentale n’avait plus sa raison d’être à cause des manquements juridiques constatés dans la précédente. Lors de la cérémonie du rapport du processus référendaire qui consacrait la naissance de cette nouvelle constitution, le Président de la République, tout en définissant les grands axes avait déclaré : « la 7ème République se veut révolutionnaire. Elle ne sera pas ouverte à tous ceux qui pensent que les responsabilités publiques et les hautes positions politiques sont des opportunités d’enrichissement et du profit personnel au détriment de la population ». Quoi de plus merveilleux pour donner un grand espoir de rupture au peuple avec ce nouveau départ pour la République Centrafricaine. Contre toute attente, ce nouveau départ tarde à venir et d’aucuns essaient de donner les raisons autant se faire que peut.

Ce qui est évident, c’est que le Décret qui promulgue la Constitution du 30 août 2023 abroge toutes dispositions antérieures contraires. Cela suppose qu’à partir de là, cette nouvelle constitution revêt les effets probants comme disent les juristes et s’imposent à tous. Toute l’administration doit désormais viser cette nouvelle constitution dans tous actes administratifs et réglementaires et plus jamais la Constitution du 30 mars 2016 devenue caduque. Pour marquer le départ de cette nouvelle république, un Gouvernement devait, en premier, être mis en place avec une nouvelle mission et du sang nouveau pour traduire en acte la promesse politique du Président Faustin Archange Touadera qui ne veut plus des bras cassés et des chasseurs d’« d’opportunités d’enrichissement et du profit personnel au détriment de la population ». Même si le cas de la mise en place de nouvelles institutions nécessite des moyens conséquents en termes de ressources financières et humaines, il n’en demeure pas moins vrai que le Gouvernement constitue un maillon fort dans le changement que doit apporter cette nouvelle loi fondamentale à la population. Que penseraient aujourd’hui tous ceux qui ont mouillé le maillot pour aboutir à cet espoir de changement ? Cette espèce de statu quo n’a pas sa raison d’être et risque d’ouvrir la voie à des interprétations malveillantes et préjudiciables à la vie de la nation.

Le temps mort qui prévaut en ce moment n’a pas sa raison d’être car c’est une occasion pour les fossoyeurs de la République de continuer allégrement à s’enrichir au détriment de la population. Il est donc nécessaire de séparer les bons grains de l’ivraie pour ouvrir grandement les portes de la 7ème République avec un Gouvernement d’action axée sur des résultats palpables au profit de la population qui en a tant besoin.

 

@Koko Mbéréti

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