L’axe Nana-Bakassa, Nanga-Boguila en allant vers Paoua mérite une réponse urgente

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L’axe routier qui relie la sous-préfecture de Nana-Bakassa et Paoua dans la Lim-Pendé, se trouve dans un état de dégradation avancée à telle enseigne que la circulation des personnes et de leurs biens, est devenue très difficile. Distant d’environ 100 kilomètres, les routes ne sont plus praticables en cette période de saison pluvieuse où nous assistons à des accidents récurrents sur les voies, causant des dégâts incommensurables.

Il suffit de faire un tour dans cette localité pour palper la réalité de ce dont nous mettons sous presse actuellement. Suite à l’état de ces routes, les échanges économiques sont devenus difficiles voire les populations de ces zones qui n’arrivent pas à écouler leurs produits agricoles qui parfois, pourrissent. C’est la crise aigüe qui est visible dans cette région dont la population se dit abandonnée à son triste sort. Dans ladite région, les groupes armés y font des exactions quotidiennement, et l’accès dans la zone par les forces de défense et de sécurité est devenu aussi difficile pour des quelconques opérations de ratissage.

Pour quitter la ville de Nana-Bakassa afin d’atteindre Paoua en passant par Bémal, il vous faut un mois de voyage. Certains camions peinent à franchir la route qui n’existe que de nom. Les populations environnantes tentent d’ériger des morceaux de bois sur la route afin de faciliter le passage des engins roulants, sans succès. Le cri d’alarme de la population de Nana-Bakassa, Nanga-Boguila, Léré, Tizi etc. est intense actuellement et des réponses appropriées doivent être apportées afin de sécher leurs larmes. Qui viendra à leur secours ?

Les regards sont tournés vers les autorités de Bangui, notamment le Ministère des travaux publics et l’Office National des Matériels (ONM), qui ne disent pas encore mot sur la situation dudit axe qui n’est plus praticable depuis plusieurs années. A cause de cet état de route, les activités agricoles tournent au ralenti et les échanges économiques deviennent difficiles. Du coup, nous assistons à la flambée des prix des produits de première nécessité. Les fonctionnaires et agents de l’Etat voire les ONG ne parviennent pas à mener des activités dans ces zones afin des solutions aux besoins de la population en détresse. Au secours !

@François GBOKOCHE

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