Bangui, le 23 aout 23
Le processus référendaire est presque à son terme avec la délibération de la Cour constitutionnelle des résultats provisoires de l’ANE ce lundi 21 août 2023 validant le OUI à 95,03%. Après cette phase, il ne reste que la promulgation de la nouvelle loi fondamentale par le président de la République. C’est dire que toutes les querelles qui concernent ce vote référendaire, ont pris fin avec la décision de la Cour constitutionnelle qui est irrévocable. De quoi tourner la page et se mettre au travail pour le bien être de notre pays.
Aussi, nous devons nous mettre d’accord sur le fait que la nouvelle Constitution ne peut à elle seule, booster l’essor de la République centrafricaine. Cette nouvelle loi fondamentale n’est qu’une vision politique traduite dans un document. Ainsi, cette vision doit encore se traduire dans les faits avec des hommes et des femmes qui doivent l’épouser. C’est pourquoi, si nous pensons ou croyons que nous sommes arrivés avec cette nouvelle Constitution, nous risquons de dormir sur nos lauriers et nous faire surprendre par la famine, la pauvreté et l’oisiveté. C’est dire que c’est l’étape de la mise en application des textes de cette Constitution qui sera la partie la plus dure. La plus difficile du fait que nous sommes en train de constater que les gens sont encore dans l’euphorie de la victoire, des tendances qui veulent s’accaparer la paternité de la victoire du OUI à tout prix alors que c’est la victoire du peuple centrafricain.
Il est temps pour les uns et les autres de se mettre résolument au travail pour que cette vision du président TOUADERA soit traduite dans les faits pour le développement de la République centrafricaine. Pour y parvenir, nous devons nous départir de nos petites considérations qui ne servent que nos intérêts personnels et épouser celles qui concourent au bien-être de notre nation toute entière. Comme nous sommes en démocratie, c’est toujours la loi de la majorité qui prime. Alors que les partisans du NON comme ceux de l’ABSTENTION reconnaissent leur défaite et rallient le rang de la majorité pour que la République aille de l’avant. Pour arrêter l’hémorragie, il revient au président TOUADERA d’opter pour la fermeté. Fermeté dans la gestion de la chose publique, fermeté au sein du gouvernement etc. Que ceux qui pensent que cette victoire de la nouvelle Constitution est leur apanage, déchantent dès maintenant.
Dès la promulgation de la nouvelle loi fondamentale, le président de la République doit fédérer autour de lui, toutes les bonnes volontés pour la mise en œuvre de ses idées de développement contenues dans cette nouvelle Constitution. Le monde entier nous observe car, il ne se passe pas une seule heure que les médias internationaux ne parlent de la République centrafricaine. Il faut nous mettre au travail pour prouver que nous sommes capables de changer notre situation et notre statut avec la clairvoyance de notre guide suprême qui n’est autre que le président TOUADERA. Nous souhaitons que le travail de sensibilisation sur cette Constitution ne s’arrête pas que là avec sa promulgation. Il faut que les Centrafricains se l’approprient pour que son application ne soit pas de la mer à boire mais, qu’elle soit aisée. C’est un challenge voire un défi pour nous que de prouver à la face du monde entier que l’ancienne Constitution n’est plus adaptée à nos réalités.
Pour y parvenir, il faut travailler d’arrache-pied, se sacrifier et donner le meilleur de nous-mêmes pour un Centrafrique radieux et prospère. Ainsi, les autres nations nous respecterons et saurons que nous sommes réellement libres avec notre nouvelle Constitution. De tout ce qui précède, le mot d’ordre est le travail, rien que le travail en nous appuyant certes de la nouvelle Constitution qui va nous servir de guide. De guide parce que les grandes idées du président de la République sont contenues dans ce document qui va révolutionner l’histoire de tout un peuple, de toute une nation. Nous voulons parler de la République centrafricaine, ce pays qui est dans le carré des dernières nations au monde alors qu’il est dans le carré des pays les plus gâté par la nature. Nous osons croire que cette fois-ci, la République centrafricain est sur la marche de son développement avec la nouvelle Constitution et la 7ème République.
@Mark Yangonayango
