63 ANS APRES SON INDEPENDANCE, LA RCA RENOUE AVEC LA SOUVERAINETE ET COMMENCE A SE REMETTRE MAIS…

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Bangui, le 23 aout 23

Le pouvoir politique en RCA suscite toutes sortes de convoitises et de manœuvres de tout genre pour différents types d’acteurs de la scène politique après son indépendance. Pour certains de ces acteurs, la maitrise et contrôle du pouvoir politique est vue et vécue comme une nécessité vitale, sa détention servirait à satisfaire leurs désirs égocentriques. Un véritable militarisme politique s’installe à la tête de l’Etat en déficit de la démocratie. Cela s’est vérifié à travers différents coups d’Etat qui se sont successivement produit dans le pays.

En effet,  depuis son indépendance en 1960, le pays est caractérisé par une instabilité politique permanente. Pour preuve, après la mort accidentelle du président-fondateur Boganda, David Dacko, devenu président dès l’indépendance, fut renversé le 1er janvier 1966 par Jean-Bedel Bokassa. Le 20 septembre 1979, un commando français, renversa Bokassa et permit le retour au pouvoir de David Dacko. Ce dernier sera de nouveau renversé le 1er septembre 1981, cette fois-ci par André Kolingba. Après une période agitée, suite à l’élection du 22 août 1993, Ange-Félix Patassé devient président. Cependant, il n’a pas fallu bien longtemps pour que ce régime démocratique soit déstabilisé.

Le président Patassé a été renversé par François Bozizé, le 15 mars 2003, il sera à son tour chassé du pouvoir le 24 mars 2013 par la coalition Séléka dirigé par Michel Djotodja. Cette situation résulte d’une part de la forte influence de l’impérialisme impactant profondément la politique intérieure du pays  pour question d’intérêts des colonisateurs et d’autre part, de l’absence des leaders charismatiques, nationalistes et patriotiques qui se sont laissés faire. La gouvernance nationale est impactée par des multiples crises et défis du développement. Par conséquent, les Centrafricains manquent d’infrastructures sociales de base, occupant le 188ème rang mondial sur 1991 pays en 2022 et 50ème en Afrique, près de 80% de Centrafricains sont touchés par la pauvreté.

Cependant, avec l’arrivée du président de la République, Chef de l’Etat démocratiquement élu le Pr. Faustin Archange TOUADERA, le 30 mars 2016, les observateurs de la vie politique et la majorité des Centrafricains, parlent d’un changement tant par l’idéologie du Centrafrique qui s’affirme sur le plan international que dans la gouvernance intérieur. Le pays renoue avec sa souveraineté et commence à se remettre. Les infrastructures de l’Etat détruites suite aux différents conflits armés, sont en train d’être réhabilitées. Des nouveaux bâtiments administratifs, des hôpitaux et établissements scolaires pour ne citer que ceux-là, sont construits à travers le pays. Plusieurs réformes caractérisent la gouvernance actuelle, entre autres, la montée en puissance de l’armée nationale, des forces de sécurité intérieure, le rétablissement de l’autorité de l’Etat surtout le territoire. Selon un citoyen lambda interrogé, « le Président TOUADERA, représente le symbole d’une véritable indépendance et du développement du Centrafrique après  l’indépendance, a-t-il dit.  Son discours de Doha devant le monde, a été d’un courage animé par le patriotisme. Aussi, a-t-il poursuivi, l’initiative de cette  nouvelle Constitution proposée aux Centrafricains, constitue un patrimoine juridique permettant une réelle indépendance du pays. Ce qui fait du président TOUADERA, le  pionner de la liberté centrafricaine ».

 Les 63 années d’indépendance de la République centrafricaine sont marquées par une sombre histoire du fait de l’influence de l’extérieur sur la politique intérieure du pays, ayant impacté sa gouvernance et son développement. Cependant, le pays se remet sur le chemin du développement et de l’émergence grâce à la politique de la rupture avec les vieilles habitudes engagée par le président de la République, Chef de l’Etat, le Pr. Faustin Archange TOUADERA.

@Herman THEMONA               

 

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