LA 7E REPUBLIQUE DEVRAIT ETRE L’OCCASION POUR TOUS LES CENTRAFRICAINS DE S’IMPLIQUER DANS LA GESTION DES AFFAIRES DU PAYS

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Bangui, le 27 février 24

Depuis sa présence à la tête du pays, le Président Faustin Archange TOUADERA a pris ses marques. Reste à présent à impliquer davantage l’ensemble des Centrafricains dans la gestion des affaires du pays, condition essentielle à l’émergence d’une nouvelle République. Mais les opposants politiques, surtout ceux du BRDC qui font de Paris, la capitale de leur siège politique entendent lui mettre les bâtons dans les roues.

Il y a de cela quelques années, nul n’aurait imaginé que l’histoire politique de la RCA serait une pièce de théâtre dans laquelle jouerait un seul acteur principal. Cet acteur, c’est le Président démocratiquement élu, Faustin Archange TOUADERA. Depuis son accession à la magistrature suprême, le président de la République a initié un train de réformes qui donnent l’impression d’une partition bien écrite.

C’est d’abord sur le terrain de l’affermissement de l’autorité de l’État que les Centrafricains nourrissent les attentes les plus fortes. L’État Centrafricain s’est affranchi des principes d’une gouvernance moderne, la moralisation de la vie publique à travers des mesures pour le bon fonctionnement de la société et le bien de tous les Centrafricains.

Mais sur ce terrain sensible, il en faudra davantage pour donner aux Centrafricains le sentiment d’être tous égaux devant la loi et d’un fonctionnement républicain des institutions.

Néanmoins, il reste une échéance décisive : c’est le dialogue permanent, même si les opposants politiques n’en veulent pas. Qu’il s’agisse des « ententes » qui pourront apporter de changements véritables dans le quotidien de nombreux Centrafricains et dans la gouvernance locale.

L’un des enjeux majeurs des prochains mois sera les élections locales, une forme de démocratie participative. À l’inverse de nombreux États africains, la RCA jouit de ce privilège naturel d’avoir une assiette démographique très réduite. La nouvelle république devrait être l’occasion d’impliquer davantage les Centrafricains de s’impliquer dans la gestion des affaires du pays. À cet égard, les nominations, l’intégration dans la fonction publique, les actions dans le cadre de l’entreprenariat, le partenariat public-privé, laissent apparaître des signaux encourageants. Cette nouvelle donne est également perceptible au sein de la société civile, à l’instar du BRDC qui milite toujours pour la déstabilisation du pays au lieu de s’affirmer comme des acteurs de progrès avec lesquels, le régime de Bangui, pourrait bâtir la RCA.

Dans cette perspective, les politiques devront réfléchir aux moyens de décongestionner les grands centres urbains, qui étouffent du fait d’une urbanisation anarchique, en investissant dans l’arrière-pays, dont les immenses ressources naturelles, mises en valeur, contribueraient de manière substantielle, à la prospérité nationale. La mise en musique de toutes ces réformes sera une œuvre de longue haleine. Mais le régime en place, fort du choc de confiance suscité dans le pays et de sa volonté affichée de rassembler les Centrafricains, a l’opportunité inédite d’écrire cette nouvelle page de l’histoire de ce pays.

@Koko Mbéréti

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