IL EST URGENT D’ASSEOIR LA DYNAMIQUE DÉMOCRATIQUE SI ON VEUT ÉVITER LES COUPS D’ÉTAT

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Bangui, le 06 mai 23

Décidément les Centrafricains sont déçus du comportement de ses leaders politiques, notamment ceux de l’opposition regroupés dans le BRDC après avoir échoué lamentablement avec la COD20. Selon toute vraisemblance, le champ politique n’est pas synonyme d’un champ de bataille où les gens s’affrontent physiquement, dans  la jungle où le plus fort mange le plus faible. Pis encore en démocratie, la vision diffère du fait de la mise en valeur du quotient intellectuel, les échanges, discussions avec au paroxysme le triomphe de la majorité. Or, pour la République centrafricaine semble faire fi de ces données indispensables ignorant même les caractéristiques et les exigences démocratiques qui mettent en avant une sorte d’instinct. De quoi s’agit-il ?

Depuis que l’opposition démocratique centrafricaine est rentrée dans la danse, on  a l’impression d’un discours qui se développe contrairement au respect de la règle de l’art. Tout a pris naissance lors de la conférence de presse qu’elle a organisée. Si on passe au peigne fin les différentes déclarations, on peut relever en filigrane une intention qui consiste à mettre à mal les acquis démocratiques. De manière générale, l’opposition semble être sur une position négative. Il s’agit d’employer la dynamique de la violence.

Pour elle, les moyens les plus propices pour mettre Touadéra ainsi que le processus du changement de la Constitution, serait de pousser à la révolte. Aussi, au cours du meeting du weekend dernier, on pouvait encore relever cette impression. Les débats mettent un accent particulier sur les difficultés en perspective si la Constitution venait à être modifiée. Or, la stratégie pour la République, celle justement qui vise le salut et le développement du pays ne peut passer par des violences.

Les Centrafricains continuent de vivre les séquelles des drames, des incendies, des viols que le pays a connu. Vouloir remettre en surface des malheurs traduit une certaines limites de ceux qui voudraient prendre les commandes de ce pays. L’urgence en ce jour serait de réunir les forces, se mobiliser, chercher à accorder le violon pour sauver le pays du naufrage. Si la question de la nouvelle Constitution continue de tarauder, l’idéal voudrait que les opposants démocratiques centrafricains attendent la prochaine étape, celle d’accepter la volonté du peuple qui exige la tenue d’un référendum et le vote d’une nouvelle Constitution.

Si ces derniers n’ont pas pu, à temps, stopper l’élan des centrafricains, ils peuvent se mettre en branle pour la campagne référendaire. S’ils disposent d’atouts susceptibles de renverser la vapeur, ils peuvent sensibiliser les adhérents et leur demander de voter contre le changement de nouvelle Constitution. Au lieu de prophétiser le malheur, il est urgent d’asseoir la dynamique démocratique. Si on sait que certains d’entre ces opposants ont été étiquetés pour avoir été de connivence avec la CPC dont ses leaders gesticulent en ce moment entre N’Djamena au Tchad et au niveau des frontières du Nord de la RCA, il serait risqué de reprendre ce chemin de malheur

Aussi, au cours du meeting du weekend dernier, on pouvait encore relever cette impression. Les débats mettent un accent particulier sur les difficultés en perspective si la Constitution venait à être modifiée. Or, la stratégie pour la République, celle justement qui vise le salut et le développement du pays ne peut passer par des violences.

Les Centrafricains continuent de vivre les séquelles des drames, des incendies, des viols que le pays a connu. Vouloir remettre en surface des malheurs traduit une certaines limites de ceux qui voudraient prendre les commandes de ce pays. L’urgence en ce jour serait de réunir les forces, se mobiliser, chercher à accorder le violon pour sauver le pays du naufrage. Si la question de la nouvelle Constitution continue de tarauder, l’idéal voudrait que les opposants démocratiques centrafricains attendent la prochaine étape, celle d’accepter la volonté du peuple qui exige la tenue d’un référendum et le vote d’une nouvelle Constitution.

@Bienvenu ANDALLA

 

 

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