Des éléments de 3R abandonnent la lutte criminelle

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Bangui, le 28 avril 22

Si on n’est pas né criminel, on ne peut pas mourir dans l’aventure criminelle. Seuls ceux qui ont l’esprit de crime peuvent nous dire le contraire. C’est ainsi que plusieurs éléments de 3R qui font la pluie et le beau temps dans le Nord-ouest du pays, ont décidé de quitter ce groupe criminel, en remettant leurs armes aux autorités afin d’intégrer le programme de DDRR en cours d’exécution.

Selon les informations qui nous parvenues, 74 combattants rebelles antibalaka du groupe RJ de Sayo ont remis leurs engins de guerre aux autorités en charge du DDRR à Bouar. Ces derniers expliquent qu’en raison de leur mauvaise condition de vie dans la brousse, ils ont décidé aujourd’hui d’abandonner l’aventure criminelle et d’intégrer la société.

Pour ces derniers, « il est important pour nous de rendre les armes car la vie qu’on mène dans la brousse nous rend n’a pas de rendement. Et on ne peut pas continuer à vivre de cette manière.».

Un autre habitant de Bouar de laisser entendre que : « On ne peut pas continuer à vivre avec des enfants du pays qui se prennent pour des ennemis de la nation. Je suis conscient qu’avec ce rythme, beaucoup vont se faire désarmer. J’exhorte tous ceux qui s’aventurent au sein des groupes armés de déposer leurs armes car le pays a besoin d’eux ».

D’après les informations reçues auprès de l’UEPNDDRR, les 74 ex combattants ont déposé des armes du type lance-roquette, des AK 47, des grenades et plusieurs minutions. Au regard de cette situation, dans d’autres régions du pays, d’autres combattants rebelles se rendent aux autorités et veulent bénéficier du programme DDRR et de mettre fin à leur aventure criminelle au sein des groupes armés.

 

 

 

 

 

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