Condamnation de Bozizé et consorts: Leur arrestation et transfert à Bangui s’imposent

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La justice centrafricaine est en marche pour « sécher » les larmes des victimes qui ont perdu les membres de leur famille et biens à cause du récidiviste criminel François Bozizé, ses fils, proches, familles politiques et ses complices de la rébellion notamment la CPC qui continue de perpétrer la tristesse et la désolation au sein de la population centrafricaine sur toute l’étendue du territoire national.

La justice centrafricaine (la Cour d’Appel) vient de condamner le 21 septembre 2023 aux travaux forcés à perpétuité par contumace, 23 personnes auteurs des crimes dont le chef de guerre de la CPC, François Bozizé qui vit en Guinée Bissau, son fils Francis Bozizé, Mahamat Alkatim du MPC, Ali Darassa de l’UPC, Abakar Sabone, Maxime Mokom actuel détenu à la CPI, Nouredine Adam de FPRC, Aimé Vincent Bozizé, Sambe Bobo des 3R, et plusieurs chefs de la CPC et leurs complices.

Ces personnes condamnées ont été reconnues coupables par la justice centrafricaine de sept chefs d’inculpation, notamment « atteinte à la sûreté intérieure, association de malfaiteurs, rébellion et complot ».

Maintenant que la justice centrafricaine a donné le coup d’éclat sur la tête de ces criminels, toutes les voies sont engagées. C’est-à-dire que les concernés doivent être arrêtés et jetés très rapidement en prison afin qu’ils purgent les peines qui leur sont imputées.

La machine judiciaire a déroulé son tapis et les auteurs de différents crimes commis contre le pays et le peuple centrafricain, ne doivent restés impunis. Les condamnés cités ci-haut sont actuellement non loin de la RCA, c’est-à-dire dans des pays voisins liés à la RCA par la coopération judiciaire. Il s’agit bien entendu du Tchad, du Cameroun, du Congo, de la France et des pays de l’Afrique de l’Ouest, notamment la Guinée-Bissau qui est partie prenante du Traité de Rome (CPI).

C’est le souhait de tous les Centrafricains victimes des atrocités commises par ces personnalités qui ont les mains souillées du sang et autres bavures criminelles. La justice centrafricaine vient de rendre son verdict et les condamnés doivent se retrouver les mains ligotés en prison. Tous les criminels condamnés continuent, à travers leurs éléments qui se retrouvent dans les provinces et à Bangui, les exactions sur les paisibles populations. Les dernières exactions commises dans les localités de Bouar, Bocaranga, Béloko, Paoua, Niem-yéléwa, Abba, Bamingui, Ouadda, Bakala, Mala, Kouango, Mingala, Gambo, Ndjoukou, Possel, Zemio, Djéma et Béma, s’ajoutent au lot des crimes de Bozizé et consorts.

C’est la justice qui est le socle de la stabilité d’un pays. Le verdict rendu apaise les cœurs des victimes où qu’elles soient. C’est le lieu de dire qu’après le jugement de ces criminels, place doit être faite à l’arrestation des condamnés. Il s’agit de ceux qui sont à Bangui et dans les pays extérieurs afin de coopérer pour leur transfèrement très rapidement. Au moment où nous mettons cet article sous presse, les pays qui disposent d’une coopération judiciaire avec la RCA, sont prêts à arrêter les prévenus et de les remettre aux autorités judicaires centrafricaines. C’est dire que leur arrestation et transfert à Bangui s’impose.

@Koko Mbéréti

 

 

 

 

 

 

 

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