Bangui, le 17 déc. 21
Le repli des leaders de la CPC sur le territoire tchadien vise à se doter des armes lourdes fournies par certaines puissances occidentales. Soutenus par certaines organisations de la sous-région, et les rebelles tchadiens de l’ethnie zaghawas, les rebelles de la CPC s’entrainent sur une base près de la ville de Sido et leur présence est également signalée tout le long de la frontière centrafricano-tchadienne.
De sources concordantes, un attroupement des rebelles tchadiens appelés communément « toroboro » est enregistré parmi les éléments de la CPC appuyés bien entendu par des soldats zaghawas de l’armée tchadienne et, ceci selon la même source, serait sous les ordres des autorités françaises.
Sido, la ville tchadienne devient donc le lieu de regroupement des terroristes coalisés et cet attroupement traduit évidemment la volonté de la France et du Tchad de déstabiliser la RCA et de mettre fin au régime du président Touadéra, accusé d’être proche de la Russie. Comment la CIRGL, la CEEAC, l’Union Africaine, sinon la communauté internationale voient-elle cette escalade de certaines puissances occidentales avec la complicité des pays voisins contre le peuple centrafricain ?
Le Tchad qui a été toujours en dessous des crises centrafricaines, joue un rôle majeur dans la déstabilisation de la République Centrafricaine depuis des décennies. Voilà encore, le Tchad qui sert de tête de pont à ces puissances ennemis du pays puisqu’il a accepté d’héberger les leaders de la CPC sur son sol, en leur offrant des villas, des voitures de déplacement et des repas copieux.
Une autre information venant de la société civile et quelques officiers tchadiens, atteste que François BOZIZE qui réside à Ndjamena fait des mouvements entre Ndjamena, Moundou et Sido en passant par Doba. Tous ces mouvements terroristes visent à recruter les mercenaires qui se joignent avec ceux de la CPC et les soldats de l’ethnie zaghawas de l’armée tchadienne au niveau de Moyen-Sido.
Avec cette présence massive des sanguinaires, les populations se trouvent paniquées et fuient dans la brousse, vivant dans une condition déplorable. C’est ici le lieu de dénoncer ce nouveau jeu trouble de l’occident et du Tchad contre la RCA. La RCA n’est plus une colonie occidentale ni du Tchad pour qu’ils se permettent de saper les efforts de paix et de développement amorcés par le régime de Bangui. Comme on a constaté depuis toujours, certaines puissances occidentales, ont juré de tout faire pour faire tomber le régime de Bangui.
Ce qui se trame au niveau de la frontière centrafricano-tchadienne, est suivi de près par les autorités centrafricaines, notamment les forces armées nationales et leurs alliés russe et rwandais qui sont sur le front actuellement pour neutraliser ces criminels patentés. Au moment où le pays cherche à se décoller et se mettre sur les rails du développement les ennemis qui ne comprennent pas que les choses évoluent pensent toujours que la RCA reste et demeure leur pré-carré alors que les choses ne sont plus comme avant. Les Centrafricains sont déterminés à défendre leur pays jusqu’à la dernière goutte de sang. Même si les ennemis engagent des mercenaires pour détruire le pays, ils auront toujours des réponses fâcheuses contre leur position comme cela s’est fait avec les derniers combats à la frontière.
@JLG
