Centrafrique : Touadéra et Dondra, le peuple exige des ministres intègres et qui font preuve de probité

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Bangui, le 16 juin 21

« Je veux des ministres intègres, c’est-à-dire des ministres qui jouissent d’une bonne moralité qui sont au service de la nation et non ceux qui seront au service de leurs intérêts égoïstes pour se servir pour eux-mêmes. La place des ministres hommes d’affaires n’est pas au gouvernement du nouveau Centrafrique des grandes ambitions qui se pointe à l’horizon », c’est un extrait de la déclaration du président Faustin-Archange Touadéra paraphrasé par un compatriote. Ceci dit, l’homme de la RUPTURE, celui qui veut gouverner le pays avec des gens crédibles et compétents, n’entend pas associer des fourbes durant son régime dans la gestion des choses publiques.

Après sa nomination à la tête du gouvernement, le nouveau Premier ministre Henri-Marie Dondra doit traduire dans les faits, sa droiture dans la composition du gouvernement qu’il aura à diriger, sans éloigner de la vision politique du président Touadéra.

La déclaration faite par le président Touadéra est suivie de près par le peuple centrafricain. La nomination de Dondra est appréciée par le peuple centrafricain qui voit en lui, un homme capable d’accompagner le président Touadéra dans la réussite de son second mandat comme d’ailleurs, il a n’en fait avec les Finances et surtout dans la Douane avec le signature d’un contrat de partenariat avec la Mission russe pour la lutte contre la fraude douanière et la corruption.

Ce que le peuple centrafricain réclame du président Touadéra et au nouveau PM Dondra,  c’est la non nomination des ministres avides d’argent, ceux qui manquent de probité dans la gestion des biens publics et créent de scandales qui éclaboussent l’intérêt national comme avec le dernier gouvernement sortant dont certains fils du pays ont été des véritables traitres dans la gestion du patrimoine commun qu’est la République centrafricaine.

Le président Touadéra qui fait preuve d’un modèle social et de responsabilité en sa qualité de ministre des pauvres et les ministres attendus doivent cultiver une éthique publique qui les honore et qui doit contribuer à la dignité du gouvernement dans son ensemble. L’incorruptibilité doit être la règle la plus partagée de ce gouvernement que le peuple centrafricain tient à un œil très attentif. C’est-à-dire, la reddition de compte dans le strict respect des règles établies en respect du droit à l’information du peuple souverain, chaque membre du gouvernement est tenu de rendre compte de sa gestion et des actions de son département dont les résultat sont imputables au prime abord.

De Sarandji à Ngrébada puis à Dondra l’économiste-banquier, cet homme qui est très influent dans les instances financières africaines et internationales, doit donner au peuple centrafricain des ministres qu’il faut à la place qu’il faut.

Dans cet élan de continuité des actions déjà entamées au premier mandat du président Touadéra, Dondra doit mettre en exécution les projets de développement plus urgents les uns que les autres. Le rôle de Dondra serait donc bien différent de celui d’un ministre des Finances.

Il incombera à ce dernier d’attirer les investisseurs et les entrepreneurs et d’alimenter la concurrence pour démarrer les projets énergétiques, infrastructurels, industriels et agricoles au plus vite. C’est donc l’heure pour Touadéra et Dondra de montrer la capacité de l’Etat à gouverner.

@Herman THEMONA,

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