Centrafrique : LE PREMIER MINISTRE HENRI-MARIE DONDRA, ENTRE DANS LE JEU DU DÉVELOPPEMENT ENGAGÉ PAR LE PRÉSIDENT TOUADÉRA

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Bangui, le 16 juin 21

Ce n’est une surprise pour personne ce jour du 15 juin 2021 en République centrafricaine où le Premier Henri-Marie Dondra prend les commandes de la Primature succédant ainsi à Firmin Ngrébada après deux ans et quelques mois. Le nouveau patron de la Primature promet la continuité des actions menées par son prédécesseur  dans le cadre de la politique des investissements et de la lutte contre le grand terrorisme qui menace le pays.

L’ancien ministre des Finances qui a prouvé aux yeux du monde que le Centrafrique dispose des atouts favorables pour se prendre en charge, est déterminé à aller jusqu’au bout de cette politique à la Primature en sa qualité de l’homme de main de la politique du président Touadéra.

Il aura pour mission de faire de la dernière promesse du président, une réalité et une certitude pour le peuple centrafricain : « Je vous réaffirmais ma détermination à œuvrer davantage et avec vous, pour que notre pays tant meurtri par de décennies de crises militaro-politiques, retrouve définitivement le chemin de la paix, de la sécurité, de la concorde nationale, du vivre ensemble et de la prospérité.

Fidèle à ma politique de dialogue, j’ai tendu la main à tous les Compatriotes, épris de paix et conscients du retard de développement de notre cher et beau pays, afin de nous rejoindre pour poursuivre ensemble le combat de la défense de la souveraineté nationale, de l’intangibilité de notre territoire et du développement de notre pays.

Comme vous le savez, mon projet de société a toujours été de rassembler mes concitoyens autour d’un même idéal, à savoir, bâtir la République Centrafricaine dans la paix et l’unité nationale »

On se souvient, il y a un temps dans l’histoire du Centrafrique, le pays était plongé dans une situation d’insécurité sans pareil.  Le locataire du précieux palais de la Renaissance en sa qualité du président des pauvres de cœur avait donc promis faire sortir son pays de la misère en lui faisant espérer d’un lendemain meilleur grâce à l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine signé à Bangui le 6 février 2019 entre le gouvernement et les quatorze groupes armés qui avaient pris ce pays en otage : « Responsable de l’avenir de la Nation, je veillerai, conformément à la lettre et à l’esprit de l’Accord de paix, à ce que les engagements des parties prenantes soient tenus, et j’interviendrai chaque fois que les intérêts de la paix seront en jeux ou en danger », avait promis le mathématicien centrafricain.

La paix et la sécurité sont comme deux ailes qui permettent à un Etat de décoller. Or, en Centrafrique depuis une bonne décennie,  la situation sécuritaire est en berne et les populations ne peuvent pas circuler du nord au sud et de l’est à l’ouest sans se faire traquer par les ennemis de la paix qui commencent déjà à utiliser les mines comme instruments de destruction massive des paisibles populations.

Les malheurs ne viennent jamais seuls. Il faut un catalyseur pour déclencher la réaction. C’est dans ce contexte que les politiques centrafricains dont les programmes de société ne cadrent jamais avec le social des populations mais uniquement, pour leur soif au pouvoir entretiennent des relations avec les groupes armés pour maintenir le pays dans un climat de ni paix et de ni guerre. C’est dans ce contexte que le transfert des mercenaires est devenu une norme de gouvernance pour le salut de ces prédateurs.

Si aujourd’hui le pays est tombé si bas, c’est à cause de ces politiques que l’on peut qualifier « d’apprentis sorciers » qui ne vivent que dans les eaux troubles sans véritable programme de relance socioéconomique. Ce n’est pas un fait du hasard que René Dumont affirmait que l’Afrique noire est mal partie. En République Centrafricaine, c’est le comble. Le pays n’a même pas encore décollé il traine ses pas avec les mercenariats des criminels politiques et économiques qui ne font que supplicier ce pays. Avec une panoplie des ressources naturelles, on parle encore des Centrafricains pauvres. C’est un véritable paradoxe pour ce pays qui, après plus de 60 ans de l’indépendance, l’eau potable et la nivaquine ne sont toujours pas à la portée du Centrafricain moyen.

On espère que la politique mise sur pied par le Président Touadéra pour ce nouveau mandat servira de  base pour la sortie définitive de la misère des populations civiles qui ne croient plus à leurs hommes politiques formés dans la duplicité. Il est universellement reconnu que, la société qui n’a pas d’histoire, est vouée à disparaitre. A moins d’aller à l’université si cela se juge de cette manière, sinon, écrire une ou Son Histoire, ne demande absolument rien de plus compliqué. Vu que même à la Radio France Internationale, des matières grises de la société française se paient  le toupet de faire l’Histoire ou les Histoires des animaux, par excellence.

Le travail de fond a été amorcé par son prédécesseur Firmin Ngrébada avec le plan de ratissage des groupes armés sur toute l’étendue du territoire national. Le nouveau patron du gouvernement centrafricain dans la continuité des services, ne doit pas baisser de bras. Il doit poursuive ce noble travail jusqu’à la lie. Il est bien conscient que le mandat du président Touadéra est placé sous le signe de la Rupture : « mon mandat marquait le début d’une nouvelle ère, affirmant notre volonté commune d’écrire une nouvelle page de l’histoire de notre pays, après plusieurs années d’indépendance, ponctuées des coups d’Etat, des mutineries et des rébellions… Mon vœu, qui est d’ailleurs celui de la majorité des Centrafricains, est qu’à l’issue de ce mandat, il n’y ait plus aucun groupe armé actif sur le territoire national et que le DDRR soit complètement achevé », a promis le président Touadéra sur qui, Henri-Marie Dondra devra s’appuyer dans sa politique.

@JACKO, 

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