Centrafrique : Touadéra doit poursuivre le limogeage des bras cassés et les traitres qui doivent aussi être traduits en justice

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Bangui, le 23 février 21

Bonne nouvelle ! D’aucuns s’étonneraient de notre attitude exclamative au début de la rédaction de ce présent article de presse. C’est du moins un ouf de soulagement pour les Centrafricains qui ont suivi avec enthousiasme, la lecture des Décrets de limogeage de plusieurs personnalités de leurs postes politiques. Il s’agit notamment des représentants des groupes armés, nommés dans le gouvernement, à la Primature, à la Présidence de la République…

C’est une initiative à apprécier dans cette position du  président Touadéra  qui n’a pas pris assez de temps. Il a tendu ses mains dans le cadre de recherche de la paix et certains pensaient que c’était une mauvaise démarche, il n’applique pas ses décisions à l’égard de ceux qui osent secouer son pouvoir, voire la quiétude du peuple centrafricain.

Il vous souviendra qu’après la signature de l’Accord de Khartoum, ses évaluations prouvent à suffisance que ce ne sont que des groupes armés qui le violent constamment. Ce qui revient à dire que le gouvernement a fait suffisamment sa part, en respectant ledit Accord.

C’est l’évolution de la situation sociopolitique du pays, couronnée par les élections du 27 décembre dernier qu’on a compris aisément que certains de ces 14 groupes armés, sont dans une autre logique, celle d’enfoncer le pays dans un nouveau chaos et d’abréger le mandat présidentiel de Touadéra. « Il ne faut jamais tenter de réveiller le lion qui dort ! », A dit un dicton.

Touadéra, qui est à l’écoute constante de son peuple a pris son bâton de berger pour donner la vraie leçon aux têtus et savourer la volonté de son peuple. Les leaders de la société civile qui critiquaient faussement la politique du président Touadéra, se déjugent actuellement et pensent que ce dernier en bon dirigeant qui traduit dans les faits ses langages de la « RUPTURE » progressivement se fait comprendre par ses fans.

« Le Président Touadéra a trop attendu pour passer à la vitesse supérieure contre ceux qui tentent de saboter son régime. Il en reste d’autres conspirateurs à déférer à la justice », A laissé entendre un observateur de la vie politique. Effectivement, c’est ce que le président Touadéra est en train de faire en ce moment. Le « tsunami » qui commence contre les personnalités proches de la CPC va se poursuivre dans toutes les autres structures de l’Etat.

Ce que les Centrafricains réclament, c’est la neutralisation totale des rebelles de la CPC et tous leurs réseaux de financement voire les têtes politiques qui sont légion dans le pays. Le président Faustin Archange Touadéra qui détient toujours une longue liste des personnalités qui doivent être limogés de leurs postes politiques, car ils font semblant de travailler pour le pays, alors qu’en réalité, ils font le jeu des rebelles qui commettent des crimes contre les paisibles populations.

Aux dernières nouvelles qui nous sont parvenues, la sanction du président Touadéra ne va pas s’arrêter au niveau des représentants des groupes armés et leurs complices. Mais, il faut que les représentants des partis politiques d’opposition, membres de la COD-20 qui sont des complices de la CPC, descendent de la barque. Autrement dit, ils doivent être chassés de leurs postes et poursuivis à la justice pour leur implication avérée dans les actions visant à déstabiliser le pays. Limoger les fautifs est l’attente du peuple centrafricain et les concernés doivent être déférés à la justice pour leurs divers « crimes » contre le peuple centrafricain.

@Herman THEMONA,

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