Centrafrique : Conscient de son devoir de Père de la Nation, le président Touadéra ne tolère plus la duplicité

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Bangui, le 23 févr. 21

Garantir la sécurité sur toute l’étendue du territoire national est un devoir constitutionnel qui incombe au président de la République, Chef de l’Etat. Dès son accession à la tête de la magistrature suprême de l’Etat, le président Faustin Archange Touadéra a fait de cela l’une des priorités majeures de sa gouvernance.

Il n’est un secret pour personne que le Président Touadéra a hérité d’une situation chaotique dès son arrivée à la tête du pays. Etant soucieux et attentif aux cris de cœur de son peuple, il a mis tous les moyens en marche pour stabiliser son pays. Cette ferme détermination de la stabilisation du pays est appréciée par le peuple centrafricain qui, finalement a décidé de le réélire dès le premier tour pour un second mandat suite à la présidentielle du 27 décembre dernier.

Mais, il est important de préciser que dans le processus de la pacification du pays, le Chef de l’Etat avait signé un Accord de paix avec 14 groupes armés, le 6 février 2019, dans l’optique d’une cessation définitive des hostilités sur toute l’étendue du territoire. Mais hélas ! Ces criminels et bandits de grand chemin ne comprennent toujours que le langage de la force.

C’est ainsi qu’après la confirmation de sa réélection par la Cour Constitutionnelle, le président Touadéra n’est pas passé par quatre chemins, à travers ses mots de remerciement au peuple centrafricain, pour mettre en garde les auteurs et complices de la CPC, sans oublier leurs alliés.

«Je suis profondément pénétré du devoir de Père de la Nation qui m’incombe et vous pouvez croire je n’y faillirai pas. Je vous réaffirme ma détermination à œuvrer davantage et avec vous, pour que notre pays tant meurtri retrouve définitivement le chemin de la paix, de la sécurité, de la concorde nationale, du vivre ensemble et de la prospérité.

Aujourd’hui, je vous réaffirme que je suis le Président qui rassemble toutes les filles et tous les fils de la République Centrafricaine. Je suis le Président de tous les Centrafricains, sans distinction d’origine politique, régionale, ethnique, religieuse, philosophique et sociale.

Fidèle à ma politique de main tendue, d’addition et de multiplication, je tends la main à tous les Compatriotes épris de paix, conscients du retard de développement de notre cher et beau pays, et soucieux de son développement socio-économique de nous rejoindre pour poursuivre ensemble le combat de la défense de la souveraineté, du développement et de la prospérité de notre pays.
Comme vous le savez, mon projet de société a toujours été de rassembler les Centrafricaines et Centrafricains autour d’un même idéal : bâtir la République Centrafricaine dans la paix et l’unité nationale»
.

Dans ce monde où nous vivons actuellement, la paix et le développement sont des impératifs catégoriques qui nécessitent le concours des autres partenaires bilatérales et multilatérales. C’est dans ce sens que le président Touadéra a mis un accent particulier sur la diplomatie pour qu’en ce jour, certaines forces internationales  soient engagées à appuyer les FACA sur le terrain. « Je voudrais remercier et encourager la MINUSCA, les forces spéciales russe et rwandaise pour leurs appuis aux forces de défense et de sécurité de notre pays qui ont permis de contrer l’offensive rebelle et de protéger les institutions de la République le 13 janvier dernier.

Je voudrais remercier l’ensemble de la communauté internationale qui a toujours été au côté du peuple centrafricain pendant les pires moments de son histoire, pour la réprobation et la condamnation unanimes de la tentative de blocage du processus électoral et de la tentative de coup d’Etat contre les institutions démocratiques de notre pays», a précisé le président Touadéra.

Pour permettre au peuple Centrafricain d’accéder à une paix définitive et durable, tous ceux qui, de loin ou de près ont contribué à la déstabilisation du pays, doivent répondre de leurs actes criminels.

« Aucun individu, fut-il général d’Armée ou ancien Président de la République, ne peut s’approprier la souveraineté nationale pour l’exercer par les armes. Ne nous trompons pas d’ennemis. Il faut éviter les amalgames. Nous savons tous que c’est l’ancien Président François BOZIZE qui a conçu la rébellion, réuni les moyens et mis le feu au pays ; bien sûr, avec les mercenaires étrangers qu’il a recrutés et ses alliés politiques que vous connaissez tous, pour satisfaire son ambition personnelle ou familiale», martèle le Président Touadéra qui, ces derniers jours, fait mouvementer son bâton de frappe contre ceux qui continuent de briller dans la duplicité.

@Bienvenu ANDALLA,

 

 

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