Bangui, le 31 mai 22
Un journaliste-producteur disait qu’un peuple sans histoire est comme un monde sans âme. Cette information n’est pas à démontrer surtout dans le contexte centrafricain émaillé des travers de l’histoire : conflit, psychose, peur, misère etc.
La crise militaro-politique née de la conquête du pouvoir de l’Etat et du désir d’user de ses intérêts pour satisfaire ses faiblesses les plus flagrantes, a fait de telle sorte qu’aujourd’hui le pays connaisse trois sortes d’hommes politiques. Une première catégorie qui ne plait que par son logs et son verbe ; sa connaissance du terrain est indéniable et sa popularité indémontrable.
Un deuxième lot où est venu se greffer des visionnaires sans actes, des hommes aux intentions à faire ressusciter les morts mais dont l’agir laisse voir le contraire, de véritables esprits de critiques de haine, rien n’est blanc, le noir est omniprésent peu importe.
Une dernière catégorie remplie de nouveaux venus, initiant des prises de positions parfois réalistes mais peu écoutées, obnubilées et englouties par les m’as-tu vu politiques, pourtant écartés de fait par l’histoire et les nombreux complots auxquels ils ont eu à prendre part dans le passé. Tous les membres de la COD20 se retrouvent dans ce lot de ces têtes qui tuent la RCA ?
Nous n’avons pas la prétention de penser que Faustin-Archange Touadéra, le champion national des Centrafricains est de ceux-là ! Tout simplement, une lecture minutieuse de ses différentes déclarations à la Nation pourrait amener à conclure que ces gens ne roulent pas pour l’intérêt du peuple mais pour leur égo. C’est-à-dire que le président actuel de la RCA est en train de marquer un point de l’histoire pour que tous les Centrafricains ne soient soumis à des actes humiliants sur tous les plans. La vraie souveraineté du pays est en train d’être mise en action et par des faits tangibles pour l’intérêt national.
@Agnès Akoché-Dah
