Centrafrique : Les priorités du second quinquennat du président Touadéra

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Bangui, le 20 janv. 21

Réélu avec  53, 16% des voix au premier tour de la présidentielle du 27 décembre, Faustin-Archange Touadéra entame son deuxième mandat d’ici quelques mois, après son investiture par la Cour Constitutionnelle en mars prochain.

L’apaisement du climat politique

Suite à la validation de sa victoire à la présidentielle par la Cour constitutionnelle que dirige Mme Danielle Darlan, le président Touadéra a tendu la main à tous ses compatriotes et même aux groupes armés à travers une déclaration faite aussitôt après la proclamation de sa victoire indiscutable.

Pour la majorité des centrafricains, cet appel du président réélu vise à apaiser le climat sociopolitique qui a connu un désagrément durant la campagne électorale voire le jour-j du vote. Si l’’opposition n’a pas encore officiellement répondu à cette offre de dialogue, ce n’est qu’une question de polichinelle qu’on a à faire avec des opposants baroques.

A en croire plusieurs observateurs, la plupart des opposants ont pris le courage de reconnaitre la victoire de Touadéra en lui adressant des correspondances de félicitation, sans oublier ceux de la société civile.

La poursuite de la reconstruction

Lancé en 2016, le plan de la reconstruction est aujourd’hui la référence de la politique de développement économique et sociale de la RCA. Le second mandat du président Touadéra sera consacré à la poursuite et l’accélération des chantiers entamés qui sont articulés de chantiers prioritaires.

Ces domaines d’impulsion présidentielle seront une réalité d’ici quelques années  avec une accélération de la croissance, une transformation structurelle de l’économie, la santé, l’éducation voire l’amélioration du capital humain et de l’État de droit.

La phase de la mise en œuvre de la vision politique du président Touadéra va s’étendre également avec le développement de l’agriculture, des infrastructures, de l’énergie, des industries, de l’économie numérique, l’assainissement des finances publiques et autres.

Cette mise en œuvre des actions du président Touadéra pour ce second quinquennat, coïncide avec plusieurs accords de développement bilatéral signé avec certains pays amis, notamment le Rwanda, la Russie…Cette perspective suscite beaucoup d’attente auprès des populations qui espèrent des retombées pour le bien-être.

La priorité aux femmes, aux jeunes, à la justice et à la sécurité

C’est des engagements du président Touadéra dans sa profession de foi. Il faut noter que plusieurs emplois qui sont déjà créés vont se poursuivre avec Touadéra qui s’est engagé à réaliser les attentes de son peuple.

En ce qui concerne les femmes, le défi reste la poursuite de leur autonomisation et la réduction des inégalités entre les hommes et des femmes. L’absorption du chômage en milieu jeune, la poursuite des auteurs de crimes et la sécurité de tout le peuple centrafricain seront au rendez-vous du « combat » de Touadéra pour son second mandat démocratique.

En finir avec la rébellion

L’histoire de la rébellion est la toute première des choses que le nouveau président de la République doit mettre fin. Gouverner un pays n’est pas une petite histoire. Ces ringards, mercenaires et sans qualification qui n’ont en  l’esprit que de massacrer la population centrafricaine, doivent être misent hors des frontières  et à leur propre sort. Le problème de la rébellion en Centrafrique relève du consentement de certains hommes politiques centrafricains parrainés par des gros bras qui les financent pour gagner leur intérêt égoïste par tout.

Ces imposteurs  qui ne pensent qu’à leur intérêt personnel, ne se gênent pas de la souffrance des Centrafricains. D’où nécessité en premier lieu de finir avec eux afin de permettre la vraie restauration de la paix et de la sécurité sur le territoire centrafricain.

D’après des sources concordantes : « la RCA a connu des moments difficils de son histoire. Ce qui a fait que le peuple en n’a marre de vivre avec les rebelles dans le pays. La confiance que le peuple a donnée au Président Touadéra est comme une arme puissante qui va lui permettre de frapper avec la dernière rigueur ces éléments mal intentionnés. La vie de la population est entre les mains du président réélu. Plus question de caresser les groupes armés au sens du poil. Mais sinon les frapper avec le dernier degré ».

L’autre aspect est le problème du système éducatif. La majorité des jeunes qui ont intégré les groupes armés sont analphabètes. La République centrafricaine a un sérieux problème au niveau éducationnel. Ce problème a énormément joué sur la jeunesse en âge d’être sur le marché d’emploi. La majorité des jeunes enrôlés dans les groupes armés expliquent que : «Notre problème est que nous les jeunes des provinces avons un sérieux problème d’éducation. On se demande parfois si nous ne sommes pas Centrafricains. Nous étudions dans des conditions difficiles au point où  certains parmi nous arrivent à s’en sortir mais avec beaucoup de difficultés. Une fois à l’Université de Bangui la capitale, on se bat pour avoir la bourse tandis qu’ailleurs, les gens sont bien. Qu’est-ce qu’on peut faire ? Nous avons jugés mieux prendre les armes pour gagner notre vie». A martelé un ressortissant des groupes armés.

Il est à signaler que le Président de la République doit prendre en main ses responsabilités et se démarquer de tous ses conseillers qui ne font que l’induire en erreur afin de bien diriger la République. Ces mauvais conseillers seraient des traitres qui livrent les secrets de ce pays aux mercenaires étrangers qui veulent mettre le pays à feu et à sang. Les centrafricains doivent se mobiliser pour tenir le coup et faire de la RCA un pays sans arme.

@Hervé BINAH,

 

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