Bangui, le 24 février 21
La grande famille de basketball centrafricain se prépare pour avoir des nouveaux dirigeants d’ici peu, avec la tenue de l’assemblée générale élective. Parmi ceux qui se manifestent leur motivation à briguer le poste du président de la fédération de ladite discipline sportive, se trouve Sani Yalo, un bienfaiteur qui est toujours prêt à reformer les choses là où ça fléchissent. Pour expliquer ses motivations, ce dernier a animé une conférence de presse ce 24 février 2021 à l’Hôtel Somba.
Au cours de ce face à face avec les professionnels des média, le conférencier entourés du Général Alfred Service et M. Raed Hariri, respectivement, candidats aux postes de 1ER et 2e Vice-présidents de la Fédération du basketball. Avant de prononcer ses mots, Sani Yalo a prié à l’assistance d’observer une minute en mémoire des victimes des crises survenues dans le pays, tout en saluant la détermination des basketteurs qui sont qualifiés à l’Afro basket 2021 au Rwanda. Dans ses propos de circonstance, Sani Yalo a situé sa vision pour la relance du basket centrafricain autour de trois (3) à savoir : la refondation, la formation et les infrastructures.
C’est pour dire que le basket centrafricain est tombé plus bas à tel point qu’il lui faut une personnalité responsable, nantie de toutes les capacités afin de redorer son image d’antan des années 70 et 80. Disposé d’une batterie de projet basé sur programme de financement, Sani Yalo veut changer l’image du basket avec la volonté et la détermination qui sont déjà affichées. Il suffit de prendre la connaissance de son message publié ci-dessous pour être convaincu du meilleur avenir du basket centrafricain, si Sani Yalo venait à être élu…
PROPOS LIMINAIRE DE SANI YALO
L’honneur m’échoit en ce début d’année 2021 pour vous souhaiter une bonne et heureuse année dans la paix, le bonheur, la santé et surtout le renouveau du basketball centrafricain, socle de l’unité nationale de notre peuple à travers la coupe dénommée « Yassitoungou » qui signifie « Belle femme » cela sous les dignes fils de ce pays à savoir les défunts Présidents Pehoua et Zarambaud Assingambi en 1974 et 1987. Depuis lors, il n’y a eu que des petites retouches.
En effet, nous avons constaté avec tristesse que les clubs de Bangui et les ligues régionales ainsi que le bureau fédéral manque cruellement de moyens financiers, matériels et logistiques devant leur permettre de fonctionner d’une manière normale due au déficit managériale et de jouer pleinement leur rôle dans le développement et l’émancipation du Basketball centrafricain.
Par conséquent, le mal de notre discipline roi trouve principalement sa racine dans l’existence totale des moyens requis dont il a grandement besoin à savoir : l’insuffisance des athlètes de grandes tailles et de haut niveau ; le manque de matériels techniques et des infrastructures adéquates et un championnat d’élite et national ; faire la promotion des jeunes filles et garçons à travers les départements des sports, de l’éducation nationale et nos partenaires internationaux, l’octroi des bourses de sports et études ;négocier auprès des Ambassades accréditées en RCA à travers le département des affaires étrangères des équipements, la mise à disposition d’un ou des entraineurs de haut niveau et la réhabilitation du Centre National de Basketball propriété de la FCBB aux normes internationales ; la dotation des ligues régionales de Bangui n matériel roulant (Moto), en équipement et financiers pouvant les permettre d’organiser leur championnat et vulgariser le basketball dans leur zone respective.
(Plusieurs ont fait partis de l’équipe nationale dans le temps) ; la dotation des Clubs de Bangui en équipement financier d’un montant de un million chaque année durant ma mandature ; pour nos jeunes qui sont en train de nous faire rêver en qualifiant notre pays à la phase finale de l’Afro basket au Rwanda cette année les faire venir à Bangui le mois prochain à la rencontre du peuple.
Pour mémoire, le CNBB servait avant sa dotation par le feu BOKASSA de hangar aux avions et a subi sa première réhabilitation en 1972 afin de permettre l’organisation de la coupe d’Afrique des Nations qui a vu le sacre de notre pays en 1974 avec Yassitoungou.
Ainsi donc, le basket est devenu la discipline phare de notre pays et en Afrique avec deux coupes continentales 1974 et 1987, trois coupes en clubs champions 1971 par le Red Star ndongo club, en 1973 et 1976 par le Hit trésor S.C, une participation à la coupe du monde en 1974 à Porto Rico et aux jeux olympique de S2oul en 1988 d’où le sacre d’un fauve comme meilleur rebondeur et contreur, il s’agit de Anicet Lavodrama cela a honoré notre pays après ces illustres anciens aujourd’hui disparu et tant d’autres en quête de reconnaissance. (Défunts Gambor, les deux Sanga, Ngoko etc. pour ne citer que ceux-là).
Le Basketball centrafricain faisait la fierté non seulement de nous mais de l’Afrique tout entière. Nos jeunes de moins de 18 ans ont eux aussi réagi pour la première aux jeux olympiques de la jeunesse à Singapour à la compétition de 3 contre 3 où ils ont occupé la deuxième place après les Etats Unis. Quelle performance ?
La dernière compétition organisée par notre pays en date de 2010 au palais des sports. Les officiels de FIBA qui ont supervisé ce tournoi ont exigé à la FCBB la réhabilitation dudit terrain aux normes internationales sous peine de sanction. Ce qui fut fait mais gâter par nos ambitions et manque d’expérience en la matière.
Après sa réhabilitation, la FCBB et le gouvernement ont sollicité et obtenu l’organisation des éliminatoires de la zone V devenue aujourd’hui la zone IV qui avait regroupé huit pays de l’Afrique centrale du 02 au 11 septembre 2012, qualifiant à l’Afro-Basket de 2013 à Abidjan en Côte d’Ivoire.
Voilà succinctement les quelques rappels et indications du nouveau bureau de la FCBB que nous prions de bien vouloir les honorer par vote massif pour le renouveau du Basketball centrafricain.
Je vous remercie.
Vive le Basketball centrafricain et vive la RCA
