Bangui, le 03 avril 21
François Bozizé de la CPC et ses acolytes Alkatim, Ali Darassa, Maxime Mokom, Dieudonné Ndomaté, Serge Bozanga, Jean Francis Bozizé, sans oublier les leaders de leur branche politique de la COD-20, sont-ils des sacrés mauvais hommes ! Les voilà déshabillés et torse nue dans leur plan machiavélique contre le pays, devenus ainsi des forces sataniques suite aux fruits de leurs agissements basés sur une aventure caverneuse, fait de mystères diaboliques de controverse, de confusion, couronnées d’un absolu de plonger le pays dans le chaos.
Qu’est qu’on apprenait par-ci, par-là les mois derniers ? Les provinces avant la tenue des élections, durant le processus électoral, ont connu certaines perturbations que voulaient imposer la CPC ? N’eût été la détermination du président Touadéra à les neutraliser, même les anges du ciel ne pouvaient rien. Diantre !
Est-il acceptable qu’un François Bozizé et ses « fils » de la CPC, fût-il le détenteur du titre foncier de la RCA ? Ce général coureur après son retour éhonté d’exil, pactise très rapidement avec les terroristes venus on ne sait d’où, profitant du sillage des autres groupes armés évoluant depuis toujours dans le Nord, peut être accepté par les centrafricains ? Niet !
Que les troupes onusiennes (contingents mauritaniens, marocains, bangladais…) ou autres forces choisissent de collaborer avec les criminels de la CPC pour leurs qualités sanguinaires, cela les engage. Mais qu’un dialogue soit imposé aux Centrafricains avec ces derniers est en soi, une option qui dérange aussi bien du point de vue de l’histoire que de la morale.
Car si Bozizé et ses acolytes étaient des bienfaiteurs, que les populations de Mobaye, Ndassima, Kouango, Ngakobo, Alindao, Bakouma, Bria, Ippy, Bambari, Mbrès, Mala, Kaga-bandoro, Bakala, Kabo, Markounda, Batangafo, Bossangoa, Bozuom, Ngaoundaye, Bocaranga, Bang, Koui, Degaulles, Zoukombo, Baboua, Yaloké, Gadzi, Boganangone, Abba, Gamboula et Boda les auraient applaudis. Mais dommage !
Si donc la Minusca n’opte pas clairement pour l’usage de force contre les rebelles à travers son mandat dit « robuste », dans le cas contraire, vaut mieux ne pas empêcher les FACA, de ne pas imposer l’embargo sur les armes à leur destination. N’eût été les FACA et leurs alliés russes et rwandais, ces élections ne pourraient pas se tenir du fait que Bozizé et ses fistons rebelles qui n’ont aucun intérêt que l’Etat de droit s’installe en RCA, n’auraient qu’à jouer sur la corde de la pagaille, pour que tout reparte à zéro.
Pourquoi empêchent-ils les FACA ? Pour quelles raisons ne veulent-ils pas que les FACA prennent en main la sécurité et la protection du pays ? Quand on sait que les soldats de la Minusca, grassement payés, sont loin, très loin d’être en mesure de le faire ? N’a-t-on pas remarqué depuis que les FACA mènent l’offensive contre les rebelles, les exactions sur les populations civiles cessent et que, la paix s’installe progressivement ? Rien que l’ombre, pardon, la nouvelle d’arrivée des FACA dans une localité fait fuir les rebelles d’eux-mêmes qui prennent la poudre d’escampette.
Alors, laissez les FACA faire leur boulot, plutôt que de chercher à les coincer dans leur mission. Sous Touadéra actuellement, les FACA sont motivés à démontrer qu’il est possible de se battre pour son pays, même avec le peu de moyens. A titre d’exemple, la sécurisation des axes routiers au niveau des provinces qui entre temps, les rebelles pillent allègrement les usagers malgré la présence des forces onusiennes. Les FACA sont déterminés, Touadéra les a rétablis et prouve qu’ils sont autre chose que ce qui est raconté à leur sujet en faux.
La communauté internationale prétend s’occuper de la sécurité du peuple centrafricain. Mais le vécu s’est chargé de démontrer que le problème est tel que les forces étrangères ne pourraient jamais toutes seules, réussir une telle mission, sans les FACA.
Si les FACA et leurs alliés qui sont sincères parviennent à mettre en déroute les criminels de la CPC et leurs complices, va-t-on continuer d’affirmer qu’ils ne valent rien ? Mais ce qui est sûr, le professionnalisme des FACA est à saluer, car il en va de leur réputation, dignité, loyauté et de celle de toute la République.
@Herman THEMONA,
