Bangui, le 01 mai 21
La Société de Distribution d’Eau en Centrafrique (SODECA), est l’une des structures d’Etat qui évolue à pas de caméléon et n’arrive pas à répondre aux besoins des populations centrafricaines. Cette société qui fonctionne dans un état moribond ne peut que traduire dans les faits sa mission si et seulement, l’incompétence, l’irresponsabilité, le déficit…n’a plus sa place à cause de certaines personnes malintentionnées
Comme le chante un musicien ivoirien, quand l’animal est gâté à partir de la tête, on comprend aisément qu’au niveau du tronc jusqu’aux pieds, tout est foutu. Est-ce que ce qui se passe à la SODECA échappe au contrôle des hautes autorités du pays ou c’est une volonté manifeste qui laisse les choses évoluer contre l’intérêt du peuple ? N’y a-t-il pas une méthode, visant, une réaction ferme qui puisse mettre fin à cette gabegie qui ne dit pas son nom ?
A ce que l’on sache, les autorités du pays, notamment le président Touadéra s’engage pour que l’eau ne soit plus un aliment de luxe. Autrement dit, l’eau ne doit pas être une denrée rare pour les Centrafricains, ni un empoisonnement quant à ce qui concerne la qualité de ce que SODECA donne à la population, et qui tue à petit feu sans les gens y rendent compte.
Le vent violent qui sillonne à la tête de la Direction générale de la SODECA est une preuve d’une équipe qui ne traduit pas dans les faits, la feuille de route du Département de l’énergie et des ressources hydrauliques. C’est pour dire que nous avons à faire avec des employés de l’Etat qui foulent aux pieds les instructions venues de leurs hiérarchies. Car, comment comprendre que la SODECA qui bénéficie des divers projets mis du gouvernement, appuyés par les partenaires techniques et financiers, n’arrivent pas à atteindre à peu près, ses objectifs et que ceux qui la dirigent, sont toujours prêts à forger des fausses hypothèses pour faire croire aux gens que le problème de cette structure est ailleurs !
Les propos du Directeur général de la SODECA dépassent constamment l’entendement des Centrafricains et prouvent à suffisance qu’ils ne sont pas à la hauteur de la tâche qui leur est confiée. La chanson exécutée continuellement, l’eau c’est la vie, mais n’arrivent pas dans les robinets pour les populations à cause de mauvaise gestion de certaines personnes que nous proposons de citer nommément leurs noms dans la suite de ce présent article de presse.
La SODECA est vrai dire, « cadavérée » et faut-il attendre qu’elle soit déportée à la morgue d’un hôpital la place afin que des dispositions y soient prises à l’encontre des personnes qui la gèrent très mal ? En vérité en vérité, la SODECA n’a aucun égard pour la vie humaine et beaucoup de bavures découlent de la seule responsabilité de ceux qui travaillent là-bas.
Ce qui se passe actuellement à la SODECA, c’est affreux, horrible, désastreux et nous interpellons le Premier ministre à prendre ses responsabilités pour que cette hémorragie de mauvaise gestion prenne fin. Le ministre de l’Energie doit s’en occuper pour que le nom de son département ne soit pas souillé, alors que des efforts inlassables se font pour que SODECA réponde aux besoins des Centrafricains.
A suivre…
@Herman THEMONA,