Centrafrique : Que dit le gouvernement au sujet des spéculations des prix des produits de première nécessité ?

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Bangui, le 20 avr. 21

Les malheurs des populations centrafricaines ne font qu’augmenter au jour le jour sur plusieurs schémas sans que les gens n’en parlent, on fait comme si ce peuple est condamné à souffrir. Le plus comique est la spéculation sur les prix des produits de première nécessité qui impactent négativement le panier de la ménagère.

On se souvient depuis le mois de décembre 2020 lorsque le général d’opérette prenait le chemin des maquis après l’invalidation de sa candidature pour la présidentielle du 27 décembre dernier. Ce dernier dans le souci d’asphyxier l’économie centrafricaine et pousser les populations civiles à la révolte, ce sadique a poussé son cynisme au plus loin en prenant en otage le corridor Bangui/Beloko. Cette situation a négativement impacté sur le panier de la ménagère à cause de l’augmentation des prix sur le marché et même la rareté de certains produits manufacturés.

Dès lors, comme le monopole du commerce est détenu par les opérateurs économiques étrangers et certains compatriotes qui en panne du patriotisme ont profité de cette situation pour augmenter les prix sur les produits qui peuvent permettre aux Centrafricains de vivre dans l’embonpoint : « Nul ne peut dire exactement de nos jours ce qui se passe dans ce pays des grands paradoxes. On nous parle de l’ouverture du corridor Bangui/Béloko principal axe de ravitaillement en Centrafrique. Malheureusement, les prix ne changent pas. Le prix du sac de ciment est toujours entre 11000 et 12000 FCFA alors qu’on assiste chaque jour à une entrée des convois dans la capitale. Le pain a perdu sa valeur et les prix ne baissent pas. Les produits de la société Mocaf ont augmenté considérablement selon les caprices des uns et des autres alors que la direction de ladite société affirmé n’avoir pas augmenté les prix de ses produits », a lâché un banguissois.

Le problème lié à ce niveau est un manque de patriotisme des commerçants centrafricains du sommet au bas de l’échelle. On ne parle que des malheurs sans ouvrir les portes du bonheur à la population. La question que l’on se pose est de savoir ce que fait exactement le ministère de Transport et que dit le ministère de Commerce sur cette spéculation ? N’y aurait-il pas des institutions pour homologuer les prix en Centrafrique ? Comment faire pour résoudre cette situation et donner la chance à la population de vivre dans l’assurance ?

@JLG, 

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