L’élaboration d’une nouvelle constitution qui est une volonté du peuple ne doit pas compromettre le vivre ensemble

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Dans certains pays du globe, la souveraineté appartient au peuple. Cependant, depuis le déclenchement de la procédure de l’élaboration d’une nouvelle constitution, les Centrafricains sont divisés pour des raisons égoïstes. Et pour preuve.

Le miroir rétrospectif ramène le regard de l’année 1993 jusqu’à aujourd’hui.  Ange-Félix PATASSE avait la manette du mécanisme de l’Etat. Et tout était grandiose tant le grand parti national  menait la barque où la citoyenne et le citoyen se croyaient à l’Eldorado. Beaucoup de compatriotes, femmes et hommes, ont eu à se  faire valoir. En bien ? En mal ? Personne, malheureusement ne le saura.

Après cette période paradisiaque, ce grand parti qui a quitté le pouvoir suite au coup d’Etat de grand parti n’a jamais fait un audit et voir pourquoi un coup d’Etat orchestré par un enfant chéri Pourquoi ce laxisme ? Telle est  la question que l’on doit se poser de nos jours. Certes, un parti politique est créé pour la conquête du pouvoir et l’opposition en droite ligne des piliers de la démocratie. La  Coordination de l’Opposition Démocratique « COD 20-20» avec une panoplie des candidats à la présidentielle se met en sellette, encore ? Une très belle idée en principe. Mais que deviendra-t-elle, à long, moyen et cours termes ? Les femmes et  hommes qui se retrouvent ont bien mûri la prestigieuse idée. Ils l’ont suffisamment sarclé et décidé de la mettre en pâture. Mais qu’elle en sera la rentabilité ?

Selon plusieurs sources, depuis  le retrait La RCA, génie en création mais nulle dans la pérennisation des acquis de son génie est attendue aux prochaines élections de faire preuve de la maturité politique pour accueillir les résultats avec patriotisme.

L’Histoire en parle. Et c’est très grave, « Parce qu’un pays qui n’a pas d’Histoire  est un pays appelé à mourir ». Et puis il est courant d’entendre dire : « Je sers le pays et non un homme ». Cela sous-entend que l’on sert pour et avant tout, le peuple. Tristement, l’on se sert beaucoup plus que l’on ne sert cette entité. Si le pays tire le diable par la queue, c’est justement à cause de cette crise de bonne gouvernance incarnée depuis une bonne décennie par les leaders politiques de ce pays. On ne peut pas dire le contraire le Centrafrique est malade de lui-même et des hommes politiques qui se servent copieusement au lieu de servir le pays. Car, c’est dans le social que les actions des politiques doivent être orientées.

Et si le citoyen doit vivre dans son pays, beaucoup de garantis doivent prévaloir pour que la sérénité, la quiétude, le sens d’être chez soi prédominent. A l’orée des choix incessants de qui pourra gouverner en premier responsable économico-socio- politico-militaire au palais de la Renaissance,  qui pourra représenter officiellement le dernier paysan de fin fond de brousse, l’ambiance dans les 4 coins de la R.C.A à l’Assemblée Nationale , donne du sang à n’importe quel oiseau devant voler dans les airs de l’environnement.

Avec toutes les caractéristiques de communauté nationale interne et externe, la R.C.A  jouit de particularité prépondérante. La condition de l’avancée de la démocratie, car la marche d’un Etat moderne exige ces choses dont on ne peut s’en passer. Il faut donc nécessairement les étapes des grandes élections. Elles sont plus que vitales et naturelles. Et comme toute société moderne, le Centrafrique a emboîté les pas aux élections au nez des semblables.  Et aux dires des hautes autorités qui mènent le pays de Boganda, tout semble bien aller vers ce but principal d’organiser les élections démocratiques crédibles, libres et surtout transparentes

Bien d’évènements interviennent au moment où les heures de choix se précipitent dans la surface de la R.C.A. Les rumeurs de coups d’Etat traversent le Berceau des Bantou du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest par les mêmes qui ne veulent pas faire de ce pays, le berceau de la démocratie. Tout le monde en ces jours-ci se tient debout que de s’asseoir sur un banc. Comme le Centrafricain a cette sale habitude de prendre ses jambes au cou, pourvu que le peuple gagne en souveraineté.

Au regard de tout ce qui précède, la situation de la République centrafricaine mérite que ses jeunes gens, mères et pères,  pour peu qu’ils peuvent se comprendre, parler, et livrer des secrets, qu’ils changent de nature et optent en âme et conscience, à mettre pour et avant tout les 623.000 km2 représentant la superficie de leur grand et malléable pays.

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