Centrafrique : Des enquêtes judiciaires s’imposent à tous les niveaux avant la mise en place du nouveau gouvernement

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Bangui, le 20 avril 21

Le président Touadéra est dans une double guerre qui consiste d’une part au ratissage des groupes armés et singulièrement la guerre contre la CPC de François Bozizé qui bientôt prendra fin d’ici quelques jours et d’autres entamer celle contre les détourneurs des derniers publics et autres crimes économique pour faire valoir la rupture prônée dans son projet de société.

Dans sa politique pour le bien-être de sa population, le président Touadéra a opté de donner une recette d’apaisement sur tous les plans. C’est dans ce contexte qu’il a engagé une guerre sans merci contre les groupes armés qui essaient dans ce pays depuis le déclenchement de la  crise en décembre 2012. Et surtout la guerre de la CPC déclarée contre le peuple centrafricain. Aujourd’hui, la maudite Coalition des Patriotes pour le Changement est réduite en cendre. Mais ce n’est pas la fin de la bataille, le président doit nettoyer son entourage en se débarrassant de certaines personnalités qui vident les caisses de l’Etat

On sait sauf mauvaise foi de notre part que la République centrafricaine est depuis une bonne décennie victime d’une crise de bonne gouvernance tant dans les institutions républicaines que dans la vie associative. L’Etat est devenu un simple prolongement de la vie privée de certains bras cassés qui se disent proches du pouvoir alors que l’Etat est un patrimoine comme de tous les Centrafricains.

Pour ce second mandat, la politique de «rupture et du développement» prônée par le président Touadéra doit être effective. Pour la mise en œuvre réelle de cette vision politique conforme à l’attente du peuple centrafricain, le président Touadéra doit s’entourer des dignes fils du pays qui ont aussi une ferme volonté de faire booster les choses. Les dignes fils ne manquent pas. Il faut seulement faire confiance.

Il est connu par tous que la CPC financée par certains hommes politiques qui s’autoproclament des opposants du régime en place. Ces derniers sachant qu’ils ne peuvent pas gagner le président Touadéra dans les urnes, ont opté pour le chemin des armes.

Le président Touadéra a vite compris ce plan machiavélique pour se mettre dans la posture du chef de guerre en disant haut et fort que «le pays est en guerre et que le peuple Centrafricain doit rester vigilent pour que tous ensemble nous barrons la route aux ennemis de la paix», a-t-il précisé dans l’une de ses déclarations à la nation. Dès ce jour, les forces loyalistes sont passées à la vitesse supérieure pour libérer progressivement le pays. Le peuple peut désormais se réjouir pour la neutralisation de la maudite CPC.

Certains vrais ennemis du président Touadéra se trouvent dans des ministères et des hautes institutions du pays qui ne veulent pas travailler pour le bien-être des populations, ils considèrent l’Etat comme une vache à lait pour leurs familles. Il est grand temps que le président Touadéra se tourne vers tous les ministères, les hautes institutions du pays pour des audites.

Certains membres du gouvernement, certains hauts cadres du pays du pays brillent dans le détournement des biens publics. Ceux-ci s’emparent des matériels et autres biens publics, car ils savent qu’ils ne seront plus reconduits.

Avec cette catégorie de la classe politique, il ne suffit pas de les limoger du gouvernement, de leur poste, mais il faut qu’ils soient traduits devant la justice pour répondre de leurs actes de détournement et crime économique. Il suffit de les demander de faire la déclaration de leur patrimoine. Le fait d’être  entouré des hypocrites, des traitres, voire des voleurs, le mandat du président Touadéra court un grand risque. Le retrait de la main tendue du président Touadéra s’impose sur tous les plans pour recadrer les erreurs du passé.

@Bienvenu ANDALLA, 

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