Centrafrique : Quand une maison brûle peu importe la couleur de l’eau c’est éteindre le feu qui est le plus important

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Bangui, le 23 oct. 21

L’actualité de la République Centrafricaine est marquée ces derniers temps par le bras de fer diplomatico-politique entre ses autorités et les partenaires extérieurs. De la pression pour ouvrir la porte du dialogue aux chefs rebelles de la CPC en passant par la résurgence des violences armées qui se perpètrent sur les populations civiles, on assiste actuellement à un complot qui ne dit pas son nom et tout ceci, c’est pour faire la pression des autorités afin qu’elles s’agenouillent face aux injonctions étrangères.

C’est sur quelle planète au monde où on met la pression sur un pays de choisir le partenaire avec qui, son peuple peut tirer profit ? Nulle part sur cette terre bourrée des mécréants, on ne peut forcer à une nation souveraine de collaborer avec un ou des amis qui n’apportent pas son aide à l’autre au moment où le besoin se fait sentir. Peut-être sur la planète mars, pluton, Neptune, saturne…vous êtes le mieux placer pour nous situer. Suivez nos regards !

Le pays légué par  Barthelemy Boganda à ses progénitures a connu des moments sombres de son histoire et cela a entrainé son recul économique par rapport aux autres. Un dicton souligne que face à une hécatombe quel que soit son genre, il faut savoir prendre la bonne décision. « L’homme doit toujours prendre sa responsabilité et opte une décision s’il trouve que son intérêt, sa dignité et sa souveraineté se trouvent menacer par d’autrui », Dira un leader de la société civile que notre Rédaction s’entretenue avec lui.

La RCA tout comme les autres du monde et membre de plusieurs organisations internationales doit être traité de titre que les autres. Autrement dit, elle a droit au respect à sa souveraineté, sa politique interne et la décision qui n’engage que son peuple. Voilà que la RCA est victime d’un complot ourdi de la communauté internationale, notamment les puissances de l’Occident qui se battent pour garder leur mainmise sur ce pays qui peine à se stabiliser politiquement, économiquement et socialement.

C’est après le constat de tous ses passés sulfureux entachés des maux qui la mine que la RCA dans son élan diplomatique, a tourné les yeux vers ceux qui peut l’accompagner dans son processus de développement. Est-ce un péché ou alors c’est une logique pour un pays qui se dit indépendant ?

Tellement que la crise centrafricaine est profonde, il lui faut des remèdes rigoureux afin qu’un terme y soit. C’est dans cette optique la main est tendue à nouveau à la Russie, l’ancien partenaire dans les 70 sous le règne de feu empereur J.B Bokassa. Suite à des accords bilatéraux signés dans certains domaines, les choses ont vite changé et les résultats se traduisent sont appréciés par tout le monde.

C’est justement à ce titre que d’autres pays africains qui ont l’affection de la RCA, ne restent pas de la marge en vue de voler à son secours face aux ennemis de la paix qui la menacent partout. Le Rwanda se positionne au premier plan et les autres que nous ne pouvons tous citer dans ce présent article de presse, s’associent dans cette solidarité subsaharienne pour ne pas dire régionale.

Dans le contexte que la RCA endure depuis presque 4 décennies, va-t-elle encore besoin refuser l’offre d’un partenaire qui veut l’aider dans son combat pour la stabilité ? Non ! Comme le titre de cet article l’a souligné, face à une situation exceptionnelle, des mesures exceptionnelles. C’est-à-dire que lorsqu’on se trouve face à une situation très grave, il faut des mesures rigoureuses pour y remédier quel que soit la caractéristique. Ne dit-on pas que lorsqu’un incendie déclenche dans une maison, on n’a pas besoin de choisir la couleur pour l’éteindre ? Cette citation résume déjà ce qui se passe actuellement. Si la RCA tisse des relations juste pour faire face aux ennemis de la paix, point n’est besoin de dire le contraire et de jeter de l’opprobre sur ces actions.

@François BADO

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